« Bien que la récolte des pommes françaises ne soit pas énorme cette année, nous avons tout de même un volume important chez nous dans le Sud-Est, voire 10 % plus élevé par rapport au potentiel », rapporte Jacques Banuls, responsable commercial chez Edenys. « Les conditions climatiques ont été bien meilleures que l’année dernière, quand nous avons perdu 30 % de nos volumes en raison des problèmes de pluie et de grosse chaleur ».
Les conditions climatiques ont aussi aidé à obtenir une belle qualité de fruits. « Nous avons eu des nuits fraîches et des journées ensoleillées, permettant une belle coloration. Parmi notre récolte de Pink Lady il y a des fruits qui sont colorés à 100 %. » Edenys a commencé la cueillette des pommes Pink Lady cette semaine. Les volumes monteront en puissance dans les semaines à venir. Les fruits sont destinés au marché européen. « Notre marché préférentiel est le marché français. Nous exportons aussi beaucoup sur l’Allemagne, la Hollande et l’Angleterre. »
Les vergers de Pink Lady
Jacques souligne que le marché est en attente de la Pink Lady française. « Le marché est vide pour la Pink Lady de l’Hémisphère sud. Nous attendons avec impatience le démarrage de la Pink Lady qui va tout de suite booster nos ventes, car pour l’instant le marché est relativement calme. Il y a encore un manque de grosses commandes. »
Selon Jacques, ce manque est le résultat direct de la crise sanitaire. « Les gens attendent avant de commander. Il n’y a donc pas de gros programmes en avance. Mais ce n’est qu’un petit point négatif. Pour nous, le Covid-19 n’a pas de très grandes conséquences pour l’instant. Le marché intérieur nous rend très confiants, parce que le marché français se tourne en premier lieu vers des produits d’origine française. »
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Jacques Banuls
Edenys
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