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Une serre autonome fonctionnant à l’énergie solaire

À la ferme communautaire Berthe-Rousseau, à Durham-Sud dans le Centre-du-Québec au Canada, les étudiants de l’Université de Sherbrooke travaillent à la mise en place d’une serre « solaire, passive et intelligente » qui pourra produire des fruits et légumes frais douze mois par an.

« Notre but est de créer une structure qui aura pour seul intrant énergétique les rayons du soleil et qui prendra ses propres décisions », explique Louis Barcelo, président de BIUS (Bâtiments intelligents de l’Université de Sherbrooke) à l’origine de VG360, la serre intelligente.

Un micro-ordinateur et des capteurs installés dans les rangs permettront de recueillir des données telles que le taux d’humidité des cultures ou la température ambiante. L’état de la serre sera donc accessible en temps réel sur Internet. Ainsi, les étudiants de BIUS pourront programmer à distance la structure et en optimiser le fonctionnement.

La serre dispose d’une grande fenêtre de panneaux de polycarbonate orientée plein sud qui chauffera les cultures durant la journée. La nuit, un récupérateur de chaleur transférera l’air chaud dans un réseau de tuyauterie enfoui dans le sol pour réchauffer les racines des cultures à la manière d’un champ géothermique horizontal. L’irrigation sera, elle, assurée par un système de récupération d’eau de pluie. Par ailleurs, des panneaux photovoltaïques fourniront jusqu’à 500 W pour alimenter le réseau informatique et les mécanismes de la serre.

Charles Jutras, le responsable de la ferme qui accueille ce projet est particulièrement enthousiaste : « La possibilité de produire douze mois par an me plaît beaucoup. J’aime aussi l’idée qu’on puisse marier les techniques traditionnelles qu’on utilise encore à la ferme avec les nouvelles technologies », confie-t-il. « C’est certain que pendant la première année, on va essayer de comprendre les conditions climatiques que peut nous donner la serre. Qui sait ? On arrivera peut-être à cultiver des vivaces ! Mais pour moi, le fait de voir des étudiants passionnés donner de leur temps pour réaliser un rêve, je considère déjà le projet comme une réussite. »

Ce projet de serre n’a aucune vocation commerciale. En effet, l’équipe de BIUS rendra les plans disponibles gratuitement sur Internet si la serre fonctionne : « Nous ne sommes pas là pour faire de l’argent avec ce projet. Nous voulons le rendre accessible au plus grand nombre pour favoriser l’autonomie alimentaire de la population. »

 


Source : laterre.ca

Date de publication: