Même si la loi pour le retour des néonicotinoïdes a été validée par l’Assemblée nationale et le Sénat, la Confédération paysanne de l’Aveyron continue de lutter pour dénoncer le pesticide « tueur d’abeilles ».
Dans un communiqué, elle critique vivement l’adoption du texte, déclarant qu’il s’agit du « résultat d’un lobby intense de la part de la filière betterave auprès des pouvoirs publics depuis la promulgation de la loi biodiversité (2016) et de la loi agriculture et alimentation issue des EGA (2018) qui instauraient l’interdiction des néonicotinoïdes (ainsi que toutes les substances ayant le même mode d’action) ». Elle ajoute que, selon elle, ce n’est pas la jaunisse qui a mis à mal la filière betterave, mais plutôt « la fin des quotas et d’un prix garanti ».
La confédération indique que « la santé des plantes ne pouvait être pensée de façon isolée (haies, rotations assez longues, taille raisonnable des parcelles, diverses méthodes de lutte biologique dont la conservation des habitats des auxiliaires, biostimulants, traitements aux huiles essentielles, etc.) peuvent permettre de mieux réguler les populations de pucerons ».
Par ailleurs, elle remercie le nouveau sénateur, Jean-Claude Anglars, qui s’est opposé au projet de loi en votant contre.
Source : millavois.com