Selon une étude publiée par le consortium européen EIT Food, à laquelle ont participé 5 000 personnes de 10 pays européens - Suède, Allemagne, Royaume-Uni, Pologne, Italie, France, Grèce, Finlande, Roumanie et Espagne - les Espagnols sont les citoyens de l'Union européenne qui ont le plus modifié leurs habitudes de consommation en raison de la pandémie, notamment en ce qui concerne les choix alimentaires délibérés et conscients. La consommation a fortement augmenté dans presque toutes les catégories d'aliments.
53 % des Espagnols interrogés reconnaissent être plus prudents lorsqu'ils planifient leurs achats (la moyenne européenne est de 45 %), contre 4 % qui se disent moins prudents ; et 35 % en Espagne disent avoir tendance à acheter des produits moins chers (la moyenne européenne est de 27 %).
Plus soucieux de la santé
L'Espagne occupe la deuxième place, avec 41 % (après la Roumanie, avec 43 %), parmi les pays qui considèrent qu'une alimentation saine est plus importante après la pandémie. L'étude révèle que près de la moitié des personnes interrogées (49 %) déclare qu'il est désormais plus important de protéger leur santé. En outre, 35 % achètent davantage de produits locaux, et 87 % ont « de fortes chances » de continuer à le faire à l'avenir.
Il convient de souligner que 46 % des Espagnols contrôlent davantage les emballages et les dates de péremption (la moyenne européenne est de 36 %), et que 37 % des personnes interrogées en Espagne considèrent que la proximité des établissements alimentaires est importante (contre 30 % dans l'UE).
34 % des consommateurs ont perdu une partie ou la totalité de leurs revenus pendant la pandémie, ce qui fait de l'accessibilité des aliments une priorité essentielle.
Parmi les produits ayant enregistré les plus fortes hausses, on trouve les fruits, avec 32 %, et les légumes et légumineuses, avec 27 %.
Davantage de temps en cuisine, mais aussi davantage de collations
En ce qui concerne la consommation à domicile, 36 % des personnes interrogées disent passer plus de temps à cuisiner, contre 13 % qui le font moins. Le segment des consommateurs âgés de 18 à 35 ans est celui qui connaît la plus forte augmentation (+43 %).
On constate également une évolution vers la consommation de snacks au lieu de repas classiques (30 %, contre 19 % qui sont mieux organisés).
En ce qui concerne les comportements de consommation une fois la pandémie passée, 27 % des personnes interrogées déclarent qu'il est plus important d'avoir le temps de préparer des repas maison et 30 % souhaitent manger des aliments plus variés.
Source : efeagro.com