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Un avenir pour la culture des bananes aux Antilles ?

Il y a 28 ans, plusieurs centaines de planteurs de bananes antillais investissaient les aéroports de Guadeloupe et de Martinique en stationnant sur les pistes afin de paralyser le trafic aérien. L’occupation avait duré du 22 au 26 novembre 1992, et avait pour but de forcer le gouvernement français à œuvrer pour éviter une faillite générale de la filière banane aux Antilles. Celle-ci subissait, en effet, une forte concurrence de l’Amérique centrale.

Le conflit s’est conclu par la mise en place d’un mécanisme de garantie d‘écoulement de la production des bananes antillaises en Europe : l’organisation commune des marchés, appelée aussi l’OCM Banane, qui entra en vigueur en juillet 1993.

Depuis, une concentration du secteur s’est installée dans la région. Alors que les surfaces plantées en bananes restent les mêmes, le nombre d’exploitations s’est réduit de moitié. Ce changement d'organisation, cumulé avec le haut niveau de subventions couvrant souvent le prix de revient, fait que les agriculteurs ont aujourd’hui une meilleure rémunération pour leurs produits. La filière reçoit 80 % des crédits affectés au POSEI, un programme d’orientations spécifique à l’éloignement et à l’insularité.

À noter cependant que la banane n’est pas un produit particulièrement vendu sur le territoire. La plupart des ventes se font à l’exportation : en Martinique, 600 tonnes de bananes sont consommées localement par an pour 200 000 tonnes exportées, soit moins de 0,5 %.

Malgré cela, seulement 5 % de l’approvisionnement de l’Europe en bananes provient des Antilles. La plupart des bananes vendues sur le vieux continent viennent d’Amérique centrale. Plusieurs observateurs se demandent donc si la filière antillaise va survivre encore longtemps et préconisent alors d’offrir une plus grande place à d’autres secteurs, peut-être plus porteurs.

 


Source : francetvinfo.fr

Date de publication: