Une étude récente réalisée par Xerfi Precepta montre que le bio ne connait pas la crise, malgré la baisse du pouvoir d’achat des français. Les consommateurs de bio devraient payer un surprix estimé à 70 % en comparaison avec les produits alimentaires conventionnels.
Le secteur devrait cependant connaître une décélération dans les prochaines années, en fonction des positionnements et des stratégies des distributeurs. On pourrait voir le rythme de croissance divisé par 2 par rapport à la période 2015-2020, en passant à 6,5 % par an en moyenne entre 2021 et 2023. Déjà en 2020, on devrait assister à une croissance inférieure à 10 %, contre 13,4 % en 2019 et près de 16 % en 2018.
De nombreux acteurs souhaitent se faire une place coûte que coûte sur ce marché ultra-concurrentiel, alors que les grandes surfaces dédient davantage d’espace dans leurs rayons aux produits issus de l’agriculture biologique. Ce qui pourrait entraîner une guerre des prix.
Au niveau de la distribution, on apprend que les réseaux spécialisés pourraient s’associer afin de réduire leur écart de performance avec les trois grands réseaux (Biocoop, Les Comptoirs de la Bio et La Vie Claire).
Source : ac-franchise.com