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Une reconversion vers les micro-pousses pour surmonter la crise

En Belgique, Lucas Vandierendonck et Brieuc Debois produisaient des jus frais bio pour la restauration avant le début de la pandémie. La crise faisant rage, ils ont décidé de se reconvertir dans les micro-pousses de légumes, comme le radis pourpre.

« C'est planté de manière très dense et, comme la plante est récoltée à un stade très jeune de la croissance, elle est vraiment remplie de vitamines », détaille Lucas. Avec son partenaire d’affaires, il cultive plus de 200 000 pousses dans une cave de 20 m². Les produits mettent 7 à 10 jours pour pousser, grâce aux lampes et aux ventilateurs installés dans la pièce. « Aucun pesticide, aucun herbicide, aucun fongicide. On utilise jusqu'à 90 % d'eau en moins que l'agriculture classique. Et surtout, ce qui est très avantageux, c'est qu'on utilise beaucoup moins de surface agricole ».

Avec des frais de l'ordre de 5 à 10 000 euros, le duo a décidé de basculer l’activité de l’entreprise vers les micro-pousses, après avoir enregistré une chute de 70 % de leur chiffre d’affaires à cause de la fermeture des restaurants. « Ça a été une source d'opportunités pour nous. Parce que, sans la crise, on aurait continué avec les jus, et on aurait peut-être pas découvert les micro-pousses », précise Brieuc.

« 2020 n'a pas été simple. Le fait de devoir arrêter les jus, d'avoir encore des coûts fixes comme beaucoup d'indépendants et qui réduisent la trésorerie de mois en mois... Alors pouvoir aller vers la culture verticale et vers les micro-pousses nous aura vraiment permis de relancer cette société »

« Maintenant, on peut envisager notre premier salaire 4 ans après avoir créé l'entreprise. On peut sortir du cocon familial et regarder l'entreprise se déployer, se développer », conclut Lucas.

 


Source : rtl.be

Photo de la première page: © Dreamstime

Date de publication: