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La Garonne inonde plusieurs exploitations agricoles

À Sénestis, Olivier Dal Molin ne peut que constater les dégâts causés par les dernières crues de la Garonne. « Ici, c’est dans la nuit de lundi à mardi que la Garonne est montée le plus rapidement, et d’au moins 30 cm. À 5 h, tout le monde était levé dans le coin pour ramasser ce qu’on pouvait. Moi, j’ai ramassé jusqu’à 11 h/11 h 30. Mais j’ai dû sauver 3 % de la récolte, à peine », déplore le propriétaire de la société les Légumes du coin.

Si la maison du jeune exploitant a été épargnée, toutes les cultures de ses 1 900 m² de serres et 3 hectares de plein champ ont été affectées : « Dans une ou deux semaines à peine, je devais récolter les salades, les betteraves, les fenouils, le persil, les oignons blancs ou encore les épinards, pour faire les marchés jusqu’en avril », indique-t-il. « De l’autre côté de la route, j’ai 3 000 m² de choux en plein champ : les 3/4 sont morts. Quand l’eau passe dessus, elle s’infiltre partout. J’ai bien essayé de nettoyer, mais ça ne donne rien ».

Les inondations ont rendu la terre impraticable pour les prochains mois : « Je devais faire des plantations ; or, là, vu l’état de la terre, ce ne sera pas possible avant au moins 3 semaines/1 mois. Et je suis vraiment embêté de ne pas pouvoir apporter des légumes bio à mes clients. Oui, je m’interroge pour l’avenir ».

Afin de garder le contact avec sa clientèle, Olivier Dal Molin va essayer de sauver « quelques légumes ou encore des fraises ». Il continuera de se rendre sur les marchés pour vendre ses cultures de stockage, comme « les courges, les oignons et les patates ».

Dans l’urgence, il ne souhaite qu’une chose pour son exploitation 100 % biologique : « Il faut du sec et du chaud pour que ça sèche », conclut-il.



Source : actu.fr