Avec une météo peu clémente au début du printemps et des températures toujours peu élevées en cette période de l'année, les récoltes accusent du retard et les prix augmentent.
1 euro de plus en moyenne pour la barquette de fraises par rapport à 2020 et des quantités encore faibles. Pour Charles Ghestem, producteur de fraise de pleine terre qui a pu préserver sa production « On a eu une météo très humide cette année, donc difficile de garder un climat sain dans les serres. Je n'ai jamais connu une météo comme ça ».
Des volumes réduits pour les concombres du fait des intempéries, comme l'explique Jean-François, agriculteur à Lesquin qui constate près de 10 % de pertes cette saison : « Tout ça, c'est des concombres crevés à cause du manque de soleil. La tige est complètement pourrie, translucide. » Même son de cloche pour les laitues. « La grêle sur la salade, ça fait des trous. Ce n’est pas beau à l'aspect et donc les clients n'en veulent pas ».
Cédric, exploitant à Nomain, dans le Nord, voit sa récolte décalée de plus de deux semaines. « On a 15 jours de retard sur la grosse saison. On devrait être en plein dedans alors qu'on commence tout juste à avoir des volumes qui augmentent », explique le producteur à Europe 1.
Des conditions qui se répercutent sur les prix
« On va vendre la marchandise, mais elle aura 15 jours de retard. Au mois de mai, les prix sont toujours assez haut, mais là ils ont beaucoup augmenté. C'est bien pour nous mais pour le consommateur, ça veut dire payer plus cher », indique Cédric.
Source : lci.fr / europe1.fr