Samson Musembi, un enseignant du primaire à la retraite du village de Karangita, dans le sous-comté de Thika, a planté des avocatiers Hass sur deux acres de terrain. Il a appris l'existence de cette potentielle entreprise de fortune en 2017, lorsque des acquéreur ont frappé à sa porte pour acheter les quelques fruits d'avocatiers présents sur son terrain. Ces visites lui ont ensuite permis d'apprendre l'existence de Kakuzi Plc, qui achète des avocats aux agriculteurs et les exporte vers les marchés étrangers.
« J'ai ensuite visité la ferme Kakuzi dans la ville de Thika, où j'en ai appris davantage sur la culture des avocats. Quand je suis rentré chez moi, j'avais déjà pris ma décision : arrêter la culture du thé et me concentrer sur les avocats. » Il commercialise maintenant ses produits à Kakuzi et en Chine.
Lorsque le Kenya et la Chine ont signé un accord commercial en 2019, ouvrant le marché asiatique aux fruits du Kenya, de nombreux agriculteurs se sont tournés vers la culture des avocats. Selon Ernest Muthomi, directeur général de l'Avocado Society of Kenya, ils avaient enregistré des milliers de membres à travers le pays.
Thefloridastar.com le cite en disant : « La décision de la Chine a provoqué un boom de l'avocat dans de nombreuses régions du Kenya. Nous avons vu de nombreux agriculteurs abandonner les cultures commerciales traditionnelles (telles que le thé, le sucre et le café) pour se lancer dans la culture des avocats. Au cours du premier trimestre de 2021, nous avons exporté plus de 26 000 tonnes de ce fruit vers l'Europe, le Moyen-Orient et la Chine. »
Le Kenya produit 115 tonnes de fruits chaque année, selon le programme d'amélioration de l'accès au marché, une initiative de l'Union européenne et de la Communauté d'Afrique de l'Est.