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Michael Sanchez Escriva, en charge du développement commercial pour STM BIO

« Il y a énormément de volumes de concombre par rapport à la demande actuelle »

Un début de campagne du concombre très réussi pour STM BIO jusqu’à l’arrivée de gros volumes saturant le marché. « Tant que nous étions seuls sur le marché tout se déroulait bien. Le début de campagne a été très bon et nous avons pu reverser une belle rémunération aux producteurs. Mais une fois que les productions bretonnes sont arrivées sur le marché c’est devenu plus compliqué, nous avons vu les prix se diviser par deux. Actuellement le marché du concombre n’est pas terrible, il y a énormément de volumes par rapport à la demande et nous recherchons de nouveaux distributeurs. »


© STM BIO

Un marché désavantagé par la météo  
Avec des pluies sur la majeure partie du territoire, la consommation de concombres n’est pas au rendez-vous. « Ce qui est sûr c’est que l’année dernière à la même période nous nous en sortions beaucoup mieux. La météo aide beaucoup car quand il fait beau les gens aiment cuisiner du frais. Mais il y a encore quelques jours il ne faisait que 10 à 12°C dans certaines régions. »

Un début de commercialisation précoce
« En ce moment nous recevons par jour entre 400 et 500 colis de 12 pièces. » Produits sur 2 hectares répartis sur 2 serres, les concombres sont cultivés en pleine terre sous abris non chauffé, permettant à STM BIO de commencer à commercialiser dès le mois d’avril. « La climatologie dans le sud nous permet de ne pas chauffer, grâce à ça nous avons pu commercialiser dès le 10 avril. Nos principaux concurrents, eux, ont eu le droit de ne commercialiser qu’à partir du 1er mai et pas avant car pour les cultures chauffées la législation autorise la vente uniquement si le produit est de saison. »

Un concombre bien particulier
Et si le goût du concombre de STM BIO n’a rien d’ordinaire c’est grâce aux terres sablonneuses sur lesquelles il est produit. « La parcelle est localisée dans les Jardins Saint-Jacques à Perpignan qui ont subi des inondations dans les années 40. Le lit de la rivière de la Têt s’est ouvert, faisant entrer du sable dans les terres. Ce sont donc des terres qui sont devenues très propices au maraichage et qui vont donner au concombre ce goût légèrement sucré. »

Rotation des cultures
En hiver le concombre laisse place aux salades avec entre les deux cultures une désinfection par solarisation. « Dans ces serres-là, le concombre n’est produit que l’été. Pendant l’hiver nous aurons quatre ou cinq variétés de salades différentes. Ça permet de favoriser la rotation des cultures et la biodiversité, élément essentiel en agriculture biologique. »

Pour plus d’informations :
STM BIO                                                                    [email protected]   
https://www.stmbioandco.com/   
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