La saison des pastèques a déjà dépassé la moitié de sa durée dans la région de Murcie, où ce fruit d'été est actuellement récolté. Il n'y a pas encore eu de bonne demande ni de bons prix depuis que la saison espagnole a commencé à Almeria. C'est le résultat d'un marché qui reste stagnant en raison de l'absence de conditions météorologiques adéquates à destination et d'une situation de marché marquée par les effets secondaires de la pandémie.
« Les ventes de pastèques ne se sont pas encore améliorées », déclare Domingo Llamas, président de Grupo Hoyamar. « La vérité est que l'année a été très difficile. Il fait encore trop froid en Europe centrale et septentrionale, où se trouvent nos principaux marchés, et cela n'encourage en rien la consommation de pastèques. Le réchauffement doit arriver tôt ou tard en Europe pour que les prix rebondissent, mais je crains que cela arrive trop tard cette fois-ci. »
« Bien qu'il y ait eu un petit écart de production entre la fin de la saison d'Almeria et le début de celle de Murcie, la demande était si faible qu'il y a toujours eu un sentiment d'offre excédentaire. En plus du mauvais temps à destination, il y a aussi l'impact de la pandémie. Le manque de tourisme, qui contribue à stimuler la consommation, est perceptible », dit-il.
L'entreprise murcienne produit environ 15 millions de kilos de pastèques sans pépins, noires et rayées, chaque été, même si cette année elle s'attend à ce que les volumes soient plus faibles. Pendant les mois d'automne, d'hiver et de printemps, elle produit principalement du brocoli et de la laitue, dont la culture est réalisée de manière biologique. La plupart des ventes se font à l'exportation, principalement en Europe, à l'exception de quelques programmes estivaux conclus avec des supermarchés espagnols pour la fourniture de brocolis et de laitues.
« La nouaison des pastèques précoces n'a pas été bonne à cause des pluies et du froid du printemps. Maintenant, nous avons de bons volumes, mais il continue d'y avoir beaucoup de rejets. De plus, lorsque le marché est aussi lent, nous devons faire encore mieux lors de la sélection des fruits et ne prendre que les meilleurs », explique Domingo Llamas. « Dans des conditions normales, nous serions au milieu de la saison, bien qu'en raison de l'influence de la météo et de la situation du marché, nous soyons à un stade plus avancé. »
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Domingo Llamas Fernández
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