Les conséquences des inondations et des conditions météorologiques extrêmes de la semaine dernière se font ressentir également dans l'agriculture. Vegebe, la fédération des transformateurs de légumes belges, se montre très inquiète : « Pour l'instant, nous ne pouvons pas encore estimer combien d'hectares de légumes ont été perdus, mais les dégâts sont considérables. Les pois, les fèves et les haricots verts ont été particulièrement touchés », a déclaré Christophe Vermeulen, secrétaire par intérim de Vegebe.
Les conditions climatiques extrêmes dans l'est et le sud-est du pays ont également un impact sur les semis et les récoltes de légumes. « En raison des très fortes précipitations, jusqu'à 200 litres par m2, des hectares entiers ont été emportés. D'autres parcelles sont tellement humides qu'il est impossible de récolter ; un phénomène qui touche particulièrement les pois. Ces parcelles sont également perdues. »
Le secteur souffre déjà d'une combinaison de facteurs négatifs. Le printemps dernier a été très humide et le calendrier des semis de haricots a dû être adapté. En raison du retard considérable dans les semis, on redoute une baisse des rendements des cultures tardives. La perte des moyens de désinfection des semences et de protection des cultures aura également un impact sérieux sur la récolte et le rendement.
« Dans les semaines à venir, nous allons suivre la situation de très près et déterminer la proportion de la récolte qui a été perdue. Toutefois, pour les régions du Limbourg et du sud-est de la Wallonie, il est déjà clair que les choses s'annoncent mal », conclut M. Vermeulen.
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