Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

La découverte d'une nouvelle enzyme pourrait aider à prévenir les dommages aux cultures de pommes de terre

Le micro-organisme Phytophthora infestans, qui ressemble à un champignon, est un phytopathogène dévastateur qui cause des dommages aux cultures s'élevant à environ 6 milliards de dollars chaque année et menace la sécurité alimentaire.

P. infestans appartient à un groupe d'organismes appelés oomycètes et est à l'origine du mildiou de la pomme de terre, une maladie qui entraîne la décomposition des tubercules de pomme de terre et la perte consécutive de ressources alimentaires pour les populations. La grande famine irlandaise de la fin des années 1940, au cours de laquelle un million de personnes sont mortes de faim, a été exacerbée par le mildiou de la pomme de terre.

Dans une étude publiée aujourd'hui dans la revue Science, des chercheurs ont découvert un nouveau type d'enzyme chez P. infestans qui permet au micro-organisme de décomposer la pectine des parois cellulaires des plantes et d'infecter les cellules. L'enzyme appartient à une classe d'enzymes connue sous le nom de monooxygénases de polysaccharides lytiques (LPMO).

Les experts ont également identifié le gène qui code pour la production de l'enzyme et ont constaté que la désactivation de ce gène rendait l'agent pathogène incapable d'infecter les cellules de la plante hôte. Les scientifiques espèrent que cette découverte conduira au développement de nouvelles techniques pour prévenir les dommages causés aux cultures par ce pathogène dévastateur.

« Ces nouvelles enzymes semblent être importantes pour tous les oomycètes phytopathogènes, et cette découverte ouvre la voie à des stratégies potentiellement puissantes pour la protection des cultures », a déclaré l'auteur principal de l'étude, le Dr Federico Sabbadin, du Centre for Novel Agricultural Products (CNAP) de l'université de York.

Selon le professeur Simon McQueen-Mason, ces travaux sont le fruit d'une collaboration interdisciplinaire entre des biologistes et des chimistes de l'Université de York, des phytopathologistes de l'Institut James Hutton et des généticiens du CNRS, ainsi que des connaissances moléculaires précieuses du professeur Neil Bruce (CNAP) et des professeurs Gideon Davies et Paul Walton du département de chimie de l'Université de York.

Cette recherche fait partie du projet « New Enzymatic Virulence Factors in Phytophthora infestans ». Les experts à l'origine du projet affirment qu'en identifiant les nouveaux facteurs de virulence produits par les principaux agents pathogènes des cultures, ils peuvent identifier les gènes qui peuvent servir de cibles pour les stratégies de protection de précision des cultures.

Source : Earth.com

Date de publication: