Gel, vent, pluie et grêle. Une année noire pour les arboriculteurs.
La récolte de pommes commence la semaine prochaine pour la plupart des producteurs. Dans le Tarn-et-Garonne, les productions n'ont pas été épargnées par les aléas climatiques.
Olivier Thibaud, producteur situé à Albias, espère « que les clients, les hypermarchés, les distributeurs vont comprendre notre situation et qu'ils vont jouer le jeu. Ce n'est pas parce que le fruit est abîmé qu'il n'est pas bon. »
« Ces intempéries ? Je n'avais pas vu ça depuis 1991 », explique Martine, productrice de pommes mais aussi de prunes et de melons près de Montauban. « Pas besoin de salariés, ça ne sert à rien aux vues des pertes. D'habitude, je vends des pommes jusqu'au mois d'avril. Cette année, je sais qu'en janvier, c'est terminé. On accumule sécheresse, grêle, gel... C'est la première fois qu'on voit toutes les mauvaises conditions climatiques réunies dans une année ».
Même son de cloche pour les arboriculteurs du Loiret qui ont perdu la quasi-totalité de la production. « Tout ce qui est fruits à noyau, il n’y a rien cette année, la cerise, la pêche, la prune… Ils ont tous souffert comme en 1991 », explique Ghislaine Parard, exploitante à Mareau-au-Près. Seuls ses pommiers ont résisté. « On a demandé un prêt garanti par l’État, 40 000 euros, pour que les charges de fonctionnement puissent continuer à être payées et pour qu’on soit à l’aise. »
Source : francebleu.fr