La campagne de fraises s'est terminée de façon peu spectaculaire. Les livraisons en provenance d'Allemagne, des Pays-Bas et de Belgique ont diminué de manière significative. La qualité des fruits n'était pas toujours convaincante, avec des colorations disparates. On ne peut nier un certain degré de saturation des clients à ce stade de la saison, les ventes étant devenues nettement limitées. En raison de la disparité des propriétés organoleptiques, une large gamme de prix a été établie dans certains endroits. À Francfort, par exemple, il fallait payer de 1,50 à 2,60 € par bol de 500 g de produits locaux. Les produits à base de petits fruits des Pays-Bas n'y coûtaient qu'1 € pour 500 g. Dans le courant de la semaine, il était possible, le plus souvent, d'écouler les derniers stocks.
Graphique : BLE
Pommes
Le marché a été dominé par les nouveaux produits nationaux de pommes. Globalement, la demande a pu être satisfaite sans effort. Les prix ont eu tendance à légèrement baisser.
Poires
Les Santa Maria d'Italie et de Turquie ont dominé. De manière générale, en raison de la disponibilité prolongée, les distributeurs ont souvent été contraints d'ajuster leurs prix initiaux à la baisse.
Raisins de table
La demande a augmenté et s'est lentement détournée à nouveau des fruits à noyau ; elle peut donc être qualifiée de plutôt cordiale. Le temps ensoleillé a également amélioré les possibilités de vente.
Pêches et nectarines
Les déchargements espagnols et italiens ont dominé. La présence des articles français et grecs a évidemment diminué. Les produits turcs n'ont joué qu'un rôle complémentaire sélectif.
Prunes
Les chargements locaux ont dominé la scène. La présence de Hauszwetschge et de Cacak's Fruchtbare a sensiblement augmenté, tandis que celle des Top et Auerbacher s'est légèrement accrue.
Citrons
Les produits sud-africains et argentins ont dominé. Les prix ont connu des baisses et des hausses.
Bananes
La mise à disposition des produits venus des installations de mûrissage s'est harmonisée avec ceux des installations de stockage. Par conséquent, les distributeurs ont rarement eu des raisons de modifier leurs prix existants.
Chou-fleur
Les produits nationaux ont dominé la scène. La disponibilité était suffisante pour répondre à la demande.
Laitue
Les prix de la laitue mixte ont fluctué presque quotidiennement, pour finalement connaître une hausse générale.
Concombres
L'assortiment était composé d'articles allemands, néerlandais et belges. Bien que la disponibilité ait été suffisante pour répondre à la demande, les prix ont néanmoins fluctué assez fortement.
Tomates
Les chargements belges et néerlandais ont prédominé. L'assortiment était vaste et les livraisons avaient à nouveau augmenté. La demande n'a pas toujours pu suivre.
Poivrons doux
La demande a été adéquatement satisfaite avec des articles néerlandais dominants et des articles belges complémentaires. L'intérêt des clients n'était pas particulièrement fort et pouvait être satisfait sans difficulté.