Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Macron annonce vouloir accélérer la suppression des produits phytosanitaires

Emmanuel Macron a annoncé lors de son discours au Congrès de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui s'est tenu à Marseille, que l'une de ses priorités pendant la période où la France assurera la présidence de l'UE -à partir du 1er janvier 2022 et pour six mois- sera de mener une initiative forte pour l'élimination des pesticides.

Il l'a réaffirmé sur son compte Twitter, en déclarant : « En 2022, la présidence française du Conseil de l'Union européenne portera une initiative pour l'élimination accélérée des pesticides. Pour protéger nos sols, nos activités agricoles. Soutenir nos agriculteurs. »

Les réactions à cette annonce ont été immédiates : de nombreux agriculteurs ont répondu au tweet du président en montrant leur opposition à ce projet. Ils expliquent à quel point la proposition est irréaliste, demandant ce qu'ils feront lorsque leurs cultures seront touchées par un fléau, affirmant que cette mesure ne servira qu'à favoriser les importations, et avertissant que c'est une position simpliste d'accuser les pesticides de tous les maux.... Certains ont même demandé au Président de gouverner et d'arrêter de tweeter, d'autres lui ont fait savoir qu'ils ne voteraient pas pour lui.

Le lendemain du tweet, le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, s'est également exprimé sur Twitter, mais cette fois pour tempérer les esprits. En réponse il a déclaré que la position française n'avait pas changé, qu'elle restait la même, et qu'il n'y aurait pas d'interdiction sans alternative.

 

Source : agrodigital.com

Date de publication: