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Les bouchons en laine de roche « sauvent » la culture hydroponique de pak-choi et de laitue

Chez Marck Hydroponics, près de deux millions de plants de laitue et de pak-choi sont cultivés chaque année en hydroponie, dans une serre d’environ un hectare. Séduits en 2019 par la technique de culture sur flotteurs mobiles, Arthur Marck et son frère Theo ont expérimenté différents types de supports de culture avant d’opter pour les bouchons en laine de roche de Grodan.

Il y a trois ans, Arthur Marck découvre grâce à une connaissance la culture de laitue en hydroponie. La technique le séduit et il se sent prêt à relever le défi pour deux raisons : « la culture en sol des laitues devient compliquée et la culture verticale est de plus en plus courante ».

De formation horticole et spécialisé en informatique, Arthur Marck travaillait alors à temps plein chez Lely à Maassluis. Il décide néanmoins de se jeter à l’eau, et créé avec son frère l’entreprise Marck Hydroponics. Ensemble, ils démarrent leur activité sur un hectare, dans le jardin de leurs parents, à Nieuwerkerk ann den IJssel. Aujourd’hui, Arthur Marck travaille quatre jours par semaine en tant que producteur et le cinquième jour comme spécialiste informatique chez Lely.

DFT
Arthur Marck a choisi le système de culture DFT (Deep Flow Technique) produit par Meteor Systems. Dans ce système, les légumes feuilles flottent sur des plateaux mobiles en plastique rigide conçus spécialement. Ces plateaux sont dotés de trous de plantation suffisamment grands pour pouvoir accueillir un bouchon de substrat. Ce bouchon reste suspendu au-dessus de l’eau et les racines poussent dans l’eau. « Le système DFT s’adapte parfaitement à la structure de notre serre dont les chapelles font 8 mètres. En revanche, les trous ne sont adaptés qu’à des mottes relativement petites », souligne Arthur Marck. L’entreprise gère l’ensemble de l’itinéraire cultural, du semis à la culture sur plateaux flottants, en passant par la production des jeunes plants dans des plateaux posés au sol.

Les différents mélanges de coco et de compost de tourbe qui ont été testés se sont avérés non satisfaisants. « Les plantes subissaient un stress. Les racines étaient asphyxiées. L’écoulement et l’aération de l’eau ne permettaient pas vraiment de prévenir les problèmes racinaires. Dès le début, nous avons eu des problèmes de Pythium et de Phytophthora, entraînant jusqu’à 50 % d’échec », précise Arthur Marck.  

Au départ, Arthur Marck a fait le choix d’une variété de laitue à coupe unique destinée aux industriels de la IVème gamme : Salanova. Ensuite, face aux déboires en production, il s’est tourné vers le pak-choi. « Le pak-choi offre une rentabilité moindre, mais rester spécialisé en la laitue n’aurait pas été une bonne stratégie », explique le producteur face à la difficulté de trouver le bon équilibre. « Nous rencontrons moins de problèmes liés aux racines avec le pak-choi, mais l’uniformité de la croissance de la culture ne répond pas aux exigences du marché des produits frais. »

Des bouchons en laine de roche
Arthur Marck a alors rencontré Thomas Peters de chez Grodan, par l’intermédiaire de son fournisseur Royal Brinkman. « J’avais une mauvaise opinion sur la laine de roche, je ne pensais pas que s’était un produit durable. Mais c’était une erreur : la laine de roche peut être recyclée et elle est donc très écologique », explique Marck. Thomas Peters, qui venait d’être nommé responsable du développement commercial chez Grodan (depuis le 1er décembre 2020), accompagne justement les producteurs qui développent de nouvelles techniques de production et expérimentent de nouvelles cultures sur laine de roche. C’était justement le cas. « J’ai étudié comment l’entreprise Marck Hydroponics pouvait obtenir des résultats de culture plus satisfaisants. Le manque d’homogénéité et le taux d’échec élevé étaient dus à des problèmes de développement racinaire. J’ai proposé des bouchons carrés fabriqués à partir de notre laine de roche standard. Ils s’intègrent bien dans le plateau flottant et offrent une bonne aération indispensable au bon développement du système racinaire. Dans ces conditions, les racines pénètrent facilement dans l’eau. »

Améliorer l’itinéraire cultural
Depuis mars 2021, Thomas Peters supervise des tests réalisés avec les bouchons en laine de roche, depuis le semis et jusqu’à la récolte. Son objectif est de trouver des solutions pour optimiser chaque stade de production. « Nous avons réussi à raccourcir le cycle cultural pour les deux cultures, laitue et pak-choi. Dans les deux cas, la production est plus performante, le taux d’échec est proche de zéro, » conclut Peters.

Ces essais ont été une réussite. Le producteur cherche désormais à mieux maîtriser le semis et la phase de germination sur laine de roche. D’autres essais sont en cours. Les résultats permettront d’orienter la stratégie d’entreprise : « nous déciderons si nous continuons à produire à la fois du pak-choi et de la laitue, ou bien si nous nous spécialisons à nouveau en laitue. Nous en saurons plus d’ici six mois », souligne Arthur Marck.

Pour plus d'informations : 
Grodan
grodan.fr

Date de publication: