Sous l'effet du changement climatique, le goût des clémentines est en train de changer. C'est le constat fait par des chercheurs de l'INRAe qui étudient l’évolution de cet agrume au sein de l’unité de recherche de San Giuliano, en Corse.
« Plus on a de sucre dans un aliment, moins on en sent l'arôme. » Le chercheur Olivier Pailly et son équipe ont conclu que la hausse des températures à l'automne, lors de la phase de maturation de la clémentine, obligeait cette dernière à une surconsommation d’énergie et donc à puiser dans ses réserves d'acide citrique. Une situation qui menace l'indication géographique protégée (IFP) « clémentine de Corse » puisque ce label requiert dans son cahier des charges un niveau d'acidité minimal.
Mais les chercheurs, basés à San-Giuliano (Haute-Corse) travaillent déjà, et depuis plusieurs années, à des alternatives : développement de l'agriculture biologique qui favoriserait l'acidité des fruits, travail sur les cellules ou les gènes de ce fruit, entre autres.
Source : francetvinfo.fr