Dans une étude de scénario basée sur un modèle, les chercheurs de l'Université de Wageningue ont quantifié les effets à moyen terme de la guerre en Ukraine sur la production agricole, les flux commerciaux, les prix du marché et la sécurité alimentaire. Pour l'Union européenne, l'impact sur la sécurité alimentaire est très faible, concluent les chercheurs.
Les scénarios qui ont été calculés se concentrent sur les conséquences possibles de l'impact macro-économique et de l'impact sur la production agricole en Ukraine, sur les conséquences des sanctions commerciales contre la Russie et sur la hausse des prix de l'énergie qui en découle. Du point de vue de la sécurité alimentaire, on peut conclure qu'il y a suffisamment de nourriture au niveau mondial, mais que la hausse des prix des aliments peut devenir un problème pour une partie de la population qui a un faible revenu et qui dépense une grande partie de son alimentation en céréales.
Pour certains pays qui dépendent fortement des importations de céréales ukrainiennes et russes, comme l'Égypte, la Turquie et le Moyen-Orient, les disponibilités alimentaires subiront une certaine pression. Pour l'Union européenne, l'impact sur la sécurité alimentaire est très faible, car la disponibilité des aliments dans l'Union européenne n'est pas un problème.
Wageningen Economic Research a produit le rapport pour le compte du ministère de l'agriculture, de la nature et de la qualité alimentaire. Le rapport complet peut être lu ici.
Source : Rijksoverheid