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Francis Charlier, Lejeune :

« Il ne disparaîtra jamais, mais le raisin belge devient de plus en plus un produit de niche »

Chaque année, la saison du raisin belge est de plus en plus courte. « Il fut un temps où nous pouvions en proposer pendant près de dix mois ; aujourd'hui, c'est environ deux mois », indique Francis Charlier, du grossiste Lejeune. « L'offre est tellement limitée que nous sommes parfois obligés de refuser des clients. »

Selon ce négociant expérimenté, la principale raison de la situation difficile du raisin belge est tout simplement le fait qu'il reste très peu de producteurs dans la région viticole et que les coûts de chauffage explosent. « Ces délicieux raisins belges ont besoin de six mois pour mûrir dans une serre chauffée. De plus, la concurrence outre-mer est très rude. »

« Les producteurs belges vieillissent tous les ans avec une succession minimale pour perpétuer la culture. Je crois qu'il y a actuellement une dizaine de viticulteurs actifs. Bien sûr, il ne disparaîtra jamais complètement, mais il devient de plus en plus un produit de niche. Est-ce une erreur ? Je ne saurais le dire. Les raisins se vendent à des prix assez élevés, ce qui signifie également qu'il n'y a pas de surproduction potentielle », explique Francis.

Lejeune travaille principalement avec des raisins Leopold et Ribier, ainsi que quelques Muscats. « Nous avons des Ribiers de mi-juillet à fin septembre. Cette année, nous avons commencé avec le Leopold le 15 août et nous continuerons jusqu'au 1er octobre environ. Nos clients habituels sont les marchands de fruits et légumes, certains grossistes et les vendeurs sur les marchés haut de gamme. La qualité doit être vraiment distincte du produit étranger. Au cours des dernières années, la qualité des raisins espagnols et italiens s'est considérablement améliorée, de sorte qu'ils peuvent combler le vide sur le marché. La qualité des raisins belges se doit donc d'être supérieure. »

« Je m'attends à quelques changements à l'avenir, tant en ce qui concerne la culture sous serre que les importations de fruits et légumes en provenance des pays du sud de l'Europe. Lejeune importe beaucoup de produits entre novembre et mars de pays comme l'Espagne. Les choses pourraient changer là-bas. Les prix suivront-ils l'augmentation des coûts ? Les consommateurs seront-ils encore capables de payer ces derniers, compte tenu de la baisse de leur pouvoir d'achat ? Les producteurs locaux et étrangers décideront-ils de se tourner vers d'autres cultures ? Ces questions restent sans réponse en ces temps incertains », conclut Francis.

Pour plus d'informations :
NV Lejeune
Entrepôts 22/26, 3 Strijbroek
2860, Wavre-Sainte-Catherine, Belgique
Tél. : +32 (0) 153 16 931
[email protected]
www.nvlejeune.be

Date de publication: