La position de Zespri sur le marché du kiwi fait l'objet de critiques de la part du secteur depuis des années. Le président de l'Association des Exportateurs de Fruits du Chili, Asoex, Ronald Bown, après 35 ans à ce poste et sur le point de le quitter, a parlé sur EmolTV du « monopole du kiwi de Nouvelle-Zélande. » Il affirme que les « mauvaises pratiques » de l'entreprise « affectent directement le commerce chilien », car ils sont « leur seuls concurrents dans l'hémisphère sud. »
M. Bown a assuré qu'ils demanderont une déclaration à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), à l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) et même à des universités telles que Harvard, afin d'expliquer « ce qui s'est passé au fil des ans et pourquoi cette situation a été entérinée. »
Enfin, le président d'Asoex a souligné que s'il existait un marché « ouvert et compétitif », la production pourrait « quadrupler. »
Le secteur de la production chilienne réclame « une réciprocité commerciale afin que, de la même manière qu'ils plantent et vendent leurs kiwis au Chili et sur d'autres marchés, ils autorisent d'autres pays à vendre des fruits en Nouvelle-Zélande dans les mêmes conditions, sans l'exclusivité dont bénéficie actuellement Zespri. »
M. Bown a également expliqué que Zespri « se distingue parce qu'elle bénéficie d'accords internes et externes qui la favorisent. Ils ont une société de commercialisation privée avec le soutien de l'État, unique au monde, qui a été aidée d'une certaine manière par l'OMC. » En ce sens, ils espèrent que l'organisation ne renouvellera pas l'autorisation de maintenir un point d'entrée unique, qui fait de Zespri un monopole légal.
Source : emol.com