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Plus de 40 % de pomiculteurs flamands en moins depuis 2005

Au cours des 15 dernières années, il y a eu en Flandre une diminution de plus de 40 % des producteurs de pommes. C'est une partie de la réponse du ministre flamand de l'agriculture Jo Brouns à la députée flamande Roosmarijn Beckers. « Il est regrettable de constater que l'évolution négative que nous avons précédemment observée dans la culture des cerises et des poires se produit également dans la culture des pommes », déclare le ministre Beckers.

« Les chiffres montrent que la Belgique est un pays exportateur net de pommes, mais que les superficies sont en baisse depuis un certain temps. La concurrence accrue, le changement climatique et les événements géopolitiques, comme l'embargo russe, ont mis le secteur sous pression ces dernières années », explique le ministre Brouns.

« Pourtant, le secteur s'adapte de plusieurs manières. Par exemple, on observe une diversification notable vers la culture des poires. L'Europe compte moins de régions dont le climat est favorable à la culture des poires qu'à celle des pommes. En outre, la superficie consacrée aux nouvelles variétés de poires de haute qualité est en augmentation. » Voir les chiffres ci-dessous.

Évolution des pomiculteurs depuis 2005, par province flamande. Source : Statbel, nombre de producteurs avec des vergers de pommes par province flamande, 2005-2020.

Tableau 2. Pommes produites en Belgique, 2005-2021. Source : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche.

Tableau 3 : Pommes importées en Flandre, en kilogrammes. Source : BNB, Concept national flamand, produit 08081080 - pommes, fraîches (à l'exclusion des pommes à jus, chargées en vrac, du 16 septembre au 15 décembre).

Tableau 4 : Principaux partenaires d'importation flamands, importations en kg. De haut en bas : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, France, Italie, Allemagne, Pologne, Royaume-Uni. Source : BNB, Concept national flamand, produit 08081080 - pommes, fraîches (à l'exclusion des pommes à jus, en vrac, du 16 septembre au 15 décembre).

Tableau 5 : Exportations de pommes de la Flandre, en kg. Source : BNB, Concept national flamand, produit 08081080 - pommes, fraîches (à l'exclusion des pommes à jus, en vrac, du 16 septembre au 15 décembre).

Tableau 6 : Principaux partenaires d'exportation de la Flandre, exportations en kilogrammes. Source : BNB, Concept national flamand, produit 08081080 - pommes, fraîches (à l'exclusion des pommes à jus, en vrac, du 16 septembre au 15 décembre).

« Il est dommage que notre culture fruitière, qui jouit d'une renommée internationale, devienne de plus en plus difficile. À l'instar de nos producteurs de poires et de cerises, un nombre croissant de nos producteurs de pommes semblent vouloir abandonner », poursuit le ministre Beckers. Pour la province du Limbourg, la baisse est presque de moitié.

En 2005, on y comptait encore 559 pomiculteurs ; en 2020, ils ne seront plus que 321. Il y a également beaucoup moins de producteurs dans les autres provinces flamandes. En Flandre occidentale, le nombre de pomiculteurs a diminué de 33 %, passant de 60 à 40, tandis que dans le Brabant flamand, la baisse est de 42 % (de 297 à 173), indique le parti politique Vlaams Belang.

Le ministre Brouns a mentionné plusieurs raisons pour lesquelles le secteur a été mis sous pression ces dernières années. « Il prétend que les producteurs de pommes se sont partiellement adaptés en passant à la production de poires », déclare le ministre Beckers. « Nos producteurs de fruits ont, en effet, beaucoup souffert des sanctions économiques russes et récemment biélorusses. Mais il y a également de moins en moins de producteurs de poires, de sorte que son argument de diversification des cultures ne sonne pas juste. »

En 2020, la Belgique a importé quelque 22 992 tonnes de pommes de Nouvelle-Zélande. « À notre époque, faire venir des pommes de plus de 10 000 kilomètres n'est effectivement plus justifiable. J'encourage donc tout le monde à consommer davantage de pommes produites localement. Ce n'est pas seulement dans l'intérêt des pomiculteurs flamands et de l'économie, c'est aussi tout simplement meilleur pour l'environnement », conclut le ministre Beckers.

Source : Vlaams Belang

Date de publication: