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L'International Strawberry Congress met en évidence les défis du marché de la fraise

Belgique : « Les coûts plus élevés signifieront peu voire pas du tout de fraises locales en hiver »

Comme de nombreuses autres catégories, le secteur de la fraise est en difficulté. C'est ce qu'a montré l'International Strawberry Congress, qui s'est tenu à Anvers, en Belgique, du 21 au 24 septembre. L'offre est limitée et les prix sont élevés. Selon beaucoup, cela ne changera pas de sitôt cet hiver. Au contraire, cela va créer encore plus de défis. Tel était le message général des intervenants de la conférence.


Cindy van Rijswick (Rabobank)

S'adresser aux négociants a permis de mettre en évidence une chose : des temps incertains attendent tout le monde dans le monde de la fraise. La conférencière Cindy van Rijswick, spécialiste senior des produits frais chez Rabobank, est du même avis. « Le marché des fraises, normalement stable, est confronté à d'énormes défis, notamment du côté de l'offre. Les prix de la culture augmentent sous nos yeux. Les engrais sont de plus en plus chers, et les coûts énergétiques montent en flèche. »

« La main-d'œuvre, plus chère mais rare, ne facilite pas non plus les choses. » De même, le « Green Deal » est suspendu comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de nombreux cultivateurs. Cet objectif est à saluer, estime Luc Vanoirbeek, secrétaire de l'Association belge de l'horticulture (VBT), à condition qu'il soit réalisé de manière abordable, équitable et réaliste. Ce dernier qualifie la situation du marché de « tempête parfaite ».

Elle ajoute que le nombre de cultivateurs, notamment de cultures éclairées, est en forte baisse. « Les coûts énergétiques élevés font que, cet hiver, beaucoup choisissent de ne pas planter ou de planter plus tard. Cela entraînera une baisse sensible de l'offre sur le marché », déclare Cindy. Jan Engelen de Coöperatie Hoogstraten (l'organisateur de l'événement) s'inquiète également du fait que beaucoup moins de fraises locales, voire aucune, ne seront disponibles cet hiver.

« Cela entraînera automatiquement une hausse des prix, mais cela ne couvrira pas les coûts », explique Philippe Binard de Freshfel Europe. Les producteurs et les négociants opèrent avec des marges extrêmement étroites. De plus, les consommateurs sont loin de pouvoir répercuter la totalité de l'augmentation des coûts. Les fruits et légumes sont déjà considérés comme des produits chers. Donc, avec des prix encore plus élevés, vous repoussez les gens vers la « nourriture réconfortante, mais bon marché ».

Ajouté à cela, les choses ne vont pas non plus très bien du côté de la demande. « L'inflation et la réduction subséquente du pouvoir d'achat ont durement touché la plupart des consommateurs. C'est pourquoi ils font de plus en plus attention à ce qu'ils dépensent. Les discounters n'ont jamais été aussi populaires, les promotions sont davantage choisies et les marques maison l'emportent sur les produits haut de gamme », explique Cindy.

« Pendant la pandémie, les ventes de fruits et légumes ont connu un pic, mais elles se sont normalisées depuis. La santé devient moins importante pour certains. Les crises précédentes nous ont appris que, dans les moments difficiles, les acheteurs se rabattent sur les « aliments réconfortants ». Toutefois, nous espérons que, si les prix peuvent être maîtrisés, cela ne se produira pas à grande échelle cette fois-ci. »


Tom Van Delm (Centre de recherche Hoogstraten), Leen Matthé (Cooperatie Hoogstraten) et le président de l'événement Michael Barker

La direction du congrès était de trouver des moyens de relever les défis auxquels est confronté le marché de la fraise. Le message général était un message d'espoir et que les fruits et légumes « doivent être au centre de chaque décision politique ». C'est pourquoi, lors du congrès, on a beaucoup parlé des possibilités et des alternatives, qu'il s'agisse de l'automatisation grâce à des serres autonomes ou de l'utilisation de robots pour la protection des cultures et la récolte.

Ou encore la possibilité d'attirer l'attention du public sur les fraises de manière différente, par exemple via les médias sociaux et les influenceurs. Le monde change, et le marché doit suivre le rythme. C'est ce que la foule internationale a convenu et discuté avec assiduité lors des quatre jours du Congrès international de la fraise 2022.

Le reportage photo de l'événement suivra bientôt.

Pour plus d'informations :
Coöperatie Hoogstraten
59 Loenhoutseweg
2320, Hoogstraten, Belgique
Tél. : +32 (0) 334 00 211
info@hoogstraten.eu  
www.hoogstraten.eu 

Date de publication: