Les employés syndiqués des ports Transnet se sont mis en grève à le 6 octobre. Les exportateurs de myrtilles, de fruits à noyau et d'avocats cherchent des entrepôts frigorifiques pour leurs fruits car les terminaux n'acceptent pas de cargaisons.
L'industrie fruitière, ainsi que l'industrie des cargaisons séchées, se sont réunies avec Transnet ainsi qu'avec les syndicats, mais, selon des sources dans l'industrie du transport maritime, les syndicats semblent être restés sur leurs positions.
Le président Cyril Ramaphosa avec la PDG de Transnet, Portia Derby, lors d'une visite en avril 2021 au terminal à conteneurs de Durban (photo : Services de communication et d'information du gouvernement).
« Préparez-vous à ce que la grève se prolonge pendant au moins une semaine, voire plus », déclare une source du secteur. « Je ne serais pas surpris qu'elle dure plus de deux semaines ».
Il est très peu probable que Transnet satisfasse encore cette semaine les demandes des syndicats, ajoute-t-il. L'entreprise portuaire publique propose une augmentation de 1,5 %, rejetée par les syndicats.
Les négociations salariales auraient dû être conclues il y a plusieurs mois et tout accord conclu maintenant devrait également inclure les arriérés de salaire d'avril de cette année.
Afin de faciliter ce processus, une taxe de stabilisation des opérations de R110 (6,2 euros) a été prélevée sur toutes les importations, exportations et transbordements de conteneurs traités dans les terminaux à conteneurs et polyvalents, pour la période du 1er octobre 2022 au 31 mars 2023, afin de combler le déficit du budget de Transnet en ce qui concerne les employés du terminal portuaire de Transnet.
La grève légale des travailleurs portuaires de mai 2020 a duré trois semaines et il est à craindre que cela ne se reproduise.