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Pierre Venteau, AG annuelle de l’ANPP :

« Les négociations avec la GMS et l’industrie sont très difficiles »

L’heure était au bilan et au constat pour l’ANPP qui a tenu son assemblée générale annuelle le 1erdécembre. Au programme ? Situation de marché et perspectives 2023, négociations avec la GMS et l’industrie ou encore francisation. L’occasion également de pouvoir échanger avec des politiques présents. « Nous avons profité de l’AG pour dresser un constat sur la situation et essayé de prendre de la hauteur », indique Pierre Venteau, directeur de l’ANPP. Nous avons sollicité l’intervention de deux politiques très au fait des problématiques agricoles et notamment de la question de l’arboriculture : le sénateur Laurent Duplomb, qui s’est notamment illustré avec le rapport sur la Compétitivité de la Ferme France, et le député Frédéric Descrozaille, rapporteur de la loi sur la gestion des risques et l'assurance récolte ». 


Crédit photo : ANPP

Des difficultés pour réorienter les prix à la hausse  
La hausse des coûts de production et les difficultés de négociations avec la GMS et l’industrie dressent un constat plutôt sombre sur la situation du marché et les perspectives 2023. « Nous sommes très réalistes sur la situation, nous savons où nous allons et quels sont les écueils. Mais le plus difficile c’est de réussir à avoir des relations fructueuses avec la GMS et les transformateurs »

« Le constat en frais et industrie est qu’il y a aujourd’hui des prix très bas et nous n’arrivons pas à les réorienter à la hausse. Ce qui nous manque ce sont les 20 centimes inflation, nous sommes plus bas en prix de départ par rapport à l’année dernière. Nous avons besoin de +25 à +30 centimes du kilo en départ station pour le frais, +5 à  +8 centimes pour l’industrie ». Une situation qui pousse certains producteurs à réfléchir à l’arrachage ou se poser la question de remettre en culture l’année prochaine. Le fait que la GMS et les industriels restent sourds à nos demandes de passer les coûts de production met en difficultés les entreprises et les vergers. » 


Crédit photo : ANPP

Compétitivité et francisation  
 
Gestion de l’eau, phyto, emballages… autant d’éléments qui expliquent une « baisse de productivité et de compétitivité ». « Sur cette question, nous pouvons peut-être porter un message en direction des politiques pour leur faire comprendre qu’il est possible de revenir sur certaines erreurs, trouver avec eux des solutions », indique Pierre Venteau, faisant notamment référence à l’arrêté de juin 2021 relatif à la création de stockage d’eau ou encore aux interdictions des deux analogues de néonicotinoïdes qui restent autorisés dans d’autres pays européens et qui posent un réel problème de compétitivité pour la filière. 

Mais c’est également sur la question de la francisation que les débats se sont orientés. « Nous avons une autre problématique, en pommes comme en poires. Nous devons faire face à la concurrence polonaise en pommes et belge en poire qui apparaît en Origine France dans certains circuits de distribution, donc nous nous sommes entretenus durant l’AG pour voir quelles étaient les actions possibles. » 

Pour plus d’informations :
Sandrine Gaborieau
Association Nationale Pommes Poires (ANPP)
Tél. : +33 (0) 5 62 72 44 49
s.gaborieau@pommespoires.fr 
contact@lapomme.org   
www.lapomme.org