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Sandrine Gaborieau, ANPP sur les actions de sensibilisation du samedi 14 janvier

« Cette augmentation de 20 centimes est vitale pour le producteur »

Arrachages et abattages de vergers, opérations en magasins… ce samedi 14 janvier, la filière pomme a décidé de passer à l’action. Etranglés par l’explosion des coûts de production, les producteurs se sont mobilisés un peu partout en France pour sensibiliser les consommateurs et les clients distributeurs, transformateurs, grossistes, à la nécessité d’augmenter les prix payés aux producteurs de 20 centimes par kilo. Des actions qui ont fait l’objet d’une couverture médiatique importante à la télévision (Tf1 France 2, LCI…) et ont ainsi pu toucher le grand public.




Emballages, engrais, électricité, sans oublier une concurrence étrangère de plus en plus importante : depuis plusieurs mois, les pomiculteurs, qui doivent faire face à des charges en hausse constante, ne cessent d’alerter sur la nécessité absolue de revaloriser les prix payés au producteur. Or « il suffirait de 0,20 €/kg de plus sur les prix d'achat pour que les pomiculteurs français s'en sortent ! ».

« Cette action de sensibilisation est née du constat que depuis le lancement de campagne nous avons alerté les clients sur l’augmentation des charges mais 5 mois plus tard, force est de constater la difficulté à monter les prix, même de quelques centimes », indique Sandrine Gaborieau. « Nous entamons la deuxième partie de saison donc c’est vraiment là qu’il faut augmenter les prix. C’est vital pour le producteur. »



« Les enseignes de la Grande Distribution font la sourde oreille et n’ont, depuis 6 mois, aucunement tenu compte du contexte particulièrement tendu que connaissent les producteurs de pommes, malgré les alertes maintes fois répétées et dûment chiffrées. Au lieu des 20 centimes supplémentaires au kilo nécessaires pour l’avenir du verger français de pommes, les producteurs se voient imposer des prix de vente, tant en frais qu’en transformation, qui, sur le début de la saison, n’atteignent pas même le niveau moyen des 4 dernières campagnes ! Il est incompréhensible, qu’au stade expédition en euros constants, la Gala calibre 115/150 origine Sud Est en sachet de 2 kg soit commercialisée à 0,71 €/kg alors que son prix moyen de 2018 à 2022 était de 0,84 €/kg. Y a-t-il aujourd’hui un seul produit alimentaire sain, consommable immédiatement, qui soit vendu moins cher qu’il y a 4 ans ? », indiquait l’ANPP la semaine dernière.

Des opérations menées sur tout le territoire
« Les premiers arrachages de vergers de pommiers qui ont eu lieu dès le 14 janvier ne marquent que le début de la fin du verger français de pommiers, si la production des arboriculteurs n’est pas rémunérée au juste prix ». A Angers, Avignon, Montauban, en Limousin et dans les Hautes Alpes, plusieurs centaines de producteurs ont ainsi mené des opérations de brulage et d’arrachage de vergers, de tronçonnage ainsi que des actions d’étiquetage de pommes en magasins « Producteurs dépouillés jusqu’au trognon ».

Début du « name & shame » de la GMS à compter de février
« Les observations de prix remontées par les producteurs prouvent les pratiques inadmissibles de certaines grandes enseignes : soit des prix excessivement bas qui signifient un prix d’achat producteur qui ne couvre même pas ses coûts de production, soit des prix excessivement hauts, dissuadant l’acte d’achat et qui alimentent la marge des distributeurs sans pour autant mieux rémunérer les producteurs. Pour mettre fin à ces pratiques, les producteurs ne voient plus qu’une seule méthode : le « name & shame ». La dénonciation publique des grandes enseignes ne proposant pas des prix justes aux producteurs et aux consommateurs sera la règle dès février », a prévenu l’ANPP. 

Pour plus d’informations :
Sandrine Gaborieau
Association Nationale Pommes Poires 
Tél. : +33 (0) 5 62 72 44 49
[email protected]  
[email protected]     
www.lapomme.org