C'est ce qu'a estimé le secrétaire de l'UPA, Antonio Moreno, après les gelées qui se sont succédé ces derniers jours dans de grandes zones de culture de la région de Murcie, où les thermomètres sont descendus à des températures négatives. Dans certaines municipalités de la plus grande zone de production de fruits à noyau de la région, Cieza, dans la Vega Alta et dans les environs de Calasparra, des températures de près de -4 degrés ont été enregistrées, tandis que dans les zones de l'Altiplano et du Nord-Ouest, les températures ont atteint -6 et -7 degrés.
Le secrétaire a souligné que les variétés qui pourraient être les plus touchées sont les variétés extra-précoces de pêches et de nectarines, ainsi que d'autres abricots et pêches plates.
Jusqu'à présent, les agriculteurs n'ont pas eu recours à la combustion de paraffine, à la production de micro-pluie artificielle ou à l'utilisation d'éoliennes. « La combustion de paraffine ne nous rapporte pas car, dans une grande exploitation, le coût n'est pas moins de 3 000 ou 4 000 euros, la paraffine ayant fortement augmenté, nous prenons donc le maximum de risques », a expliqué Antonio Moreno.
Toutefois, il a insisté sur le fait que le week-end prochain, si les prévisions actuelles de température pour la Vega Alta se maintiennent, « nous n'aurons d'autre choix que de faire tout notre possible pour lutter contre ce qui est devenu habituel à cette époque de l'année. »
« Si nous voulons être compétitifs en Europe et apporter nos produits avant tout le monde, nous ne pouvons pas renoncer à notre engagement envers ces variétés extra-précoces. »
Source : laverdad.es