Les premiers jours de février marque le début de l'augmentation du volume de fruits jaunes du dragon en provenance de l'Équateur. Brian Boccia, de TSI Tropicals à Etobicoke, en Ontario, affirme que le pic de production durera jusqu'à la fin du mois de mars et qu'il devrait s'agir du plus gros volume de fruits provenant du pays à ce jour. « Après le mois de mars, l'offre s'allège et l'approvisionnement est périodique pendant les autres mois ».
Pour TSI Tropicals, cette livraison s'inscrit dans le cadre d'une augmentation constante du volume de fruits jaunes du dragon expédié. « Nous travaillons ce produit depuis 20 ans. Nous avons commencé par expédier du fruit du dragon jaune de Colombie. Il s'agit d'un fruit très différent, pas aussi populaire que le fruit équatorien », explique Boccia. « La peau est très épaisse en Colombie, tandis que le fruit à peau fine de l'Équateur offre une plus grande part de chair. Chaque année, nous en envoyons de plus en plus. Au début, c'était un volume d'environ 1 000 livres par semaine. Là, nous sommes à plus de 30 000 livres par semaine. »
La popularité du fruit du dragon jaune
Si l'investissement continu de l'Équateur dans la croissance de sa production de fruit du dragon jaune aide, du côté de la demande, Boccia pense que ce sont les avantages pour la santé et le goût sucré du fruit - qui est plus sucré que son frère, le fruit du dragon blanc - qui stimulent la consommation. « La communauté asiatique, en particulier, connaît ses bienfaits pour la santé et tout ce qui est jaune ou doré est également populaire dans cette communauté », explique-t-il.
Le seul défi est d'o
btenir la bonne maturité et un fruit parfaitement propre, un point sur lequel l'Équateur travaille. « Habituellement, les fruits sont un peu tachetés. C'est le seul souci, car le goût est excellent et le calibre plutôt bon », explique-t-il, précisant qu'il s'agit généralement de fruits de taille moyenne.
En ce qui concerne les prix, étant donné le volume à transporter, ils seront agressifs. « Les fournisseurs se rappellent bien comment nous avons travaillé les années précédentes et ils se tournent vers nous pour écouler les volumes. Les prix sont très compétitifs », explique M. Boccia. Cette compétitivité des prix contribue également à stimuler la demande. Alors que le fruit se vend normalement entre 4,99 $ et 5,99 $CAN/lb, pendant cette période de pointe de production, il tombe souvent à 3,99 $CAN/lb. « L'avantage est que, pendant la période où il est moins cher, cela permet de toucher de nouveaux consommateurs qui l'essayent à un prix plus bas. »
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Brian Boccia
TSI Tropicals
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