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Les producteurs de fruits belges en action pour obtenir de meilleurs prix auprès des supermarchés

« Si nous continuons comme ça il n'y aura plus de fruits à pépins aux Pays-Bas ou en Belgique »

Le groupe d'action des producteurs de fruits et Cepifruit ont manifesté aujourd'hui contre les prix trop bas que les supermarchés rémunèrent leurs produits. Les militants ont défilé en colonne de tracteurs sur un circuit symbolique de la filière commerciale belge, pour finir sur le siège de Comeos (fédération belge du commerce et des services) à Auderghem ce matin. « Personne ne peut vivre avec ces prix. Pour l'instant, avec ce que les supermarchés nous versent, nous ne pouvons même pas couvrir les frais. Il faut que cela s'améliore », déclare Xavier Laduron, producteur et représentant de Fairebel.


Twitter ROBtv

Une quarantaine de tracteurs sont arrivés à Comeos en fin de matinée. « Nous demandons une répartition équitable des marges », poursuit Laduron. « Les fruits sont achetés très bon marché chez les producteurs puis revendus très cher dans les supermarchés. Les marges bénéficiaires générées par les supermarchés devraient permettre de rémunérer équitablement les producteurs sans que les consommateurs aient à payer davantage. Notre objectif n'est donc pas non plus de faire payer davantage les consommateurs, mais nous voulons voir nos marges augmenter. » Au fur et à mesure que la colonne arrivait et se mettait en rang, des discours ont été prononcés par les organisateurs et les fruiticulteurs pour préciser leurs revendications.

Le producteur de fruits parle d'une action très réussie. « L'ambiance est agréable et nous avons enregistré une belle participation, ce qui montre aussi à quel point cette cause est vivante chez les producteurs. » Mais, Laduron tient à préciser qu'il s'agit bien d'une action amicale. « Ici pas d'hostilité. Nous voulons seulement engager le dialogue. Il est grand temps de se réveiller, car il ne sert à rien de continuer. D'ici un an ou deux, il n'y aura tout simplement plus de pommes et de poires cultivées sur le sol hollandais ou belge. »


Xavier Laduron

« Nous aimerions avoir une conversation constructive avec Comeos pour pouvoir trouver des solutions ensemble. S'ils n'ont pas de temps pour nous, alors plus de pommes pour eux non plus. Cela ne peut tout simplement pas continuer comme ça. » Après les discours, la colonne s'est dirigée vers les supermarchés pour sensibiliser les consommateurs et les supermarchés à l'urgence de sa situation. « Nous voulons également impliquer les consommateurs pour leur expliquer pourquoi nous agissons de la sorte et pourquoi nous en sommes là. Au final, il s'agit d'une collaboration et c'est pourquoi nous nous engageons auprès des gens pour les sensibiliser. »

« Vous voyez des pommes étrangères Pink Lady sur les étals à 4 euros le kilo, mais pourquoi une Jonagold est-elle moins chère qu'une Pink Lady ? Les gens disent souvent : « C'est différent. C'est « Pink Lady ». Cependant, la Jonagold reste la variété la plus connue et la plus vendue en Belgique. Pour un kilo de pommes, nous obtenons maintenant environ 40 centimes. Ensuite, les pommes sont vendues à 2 euros. Pour couvrir les frais, nous devrions obtenir au moins un euro. La distribution devrait être plus équitable et ce rapidement, sinon ça en sera bientôt fini des producteurs, et avec eux des fruits belges. »

Les recherches de l'association des agriculteurs montrent que la différence entre ce que les consommateurs paient pour leurs fruits et ce que les producteurs obtiennent est « beaucoup trop importante ». L'association s'exprime : « Si nous voulons préserver notre production fruitière locale, nos producteurs ne méritent pas une aumône, mais plutôt un VRAI prix. Il est urgent qu'ils obtiennent un prix plus élevé, afin qu'ils puissent eux aussi continuer à gagner leur vie. Ils travaillent dur chaque jour pour obtenir des fruits délicieux, sains et durables, cultivés localement », peut-on lire sur leur site. Par ailleurs, l'analyse de prix et cette fameuse différence y sont détaillées.

Pour plus d'informations :
Xavier Laduron
Fairebel
Tél. : +32 80 44 77 26
laduron.xavier@faircoop.be 
www.fairebel.be 

Date de publication: