Les résultats préliminaires de l'examen du marché des principaux fruits tropicaux sont publiés chaque année à l'intention des membres et observateurs du sous-groupe sur les fruits tropicaux du Groupe intergouvernemental sur la banane et les fruits tropicaux, qui est un organe subsidiaire du Comité des produits (CCP).
L'équipe chargée des chaînes de valeur mondiales responsables fournit des recherches et des analyses sur les chaînes de valeur mondiales des produits agricoles de base, ainsi que des données et des analyses économiques sur les fruits tropicaux.
Aperçu de l'évolution de la situation
Selon les estimations, les exportations mondiales des principaux fruits tropicaux devraient chuter d'environ 5 % en 2022, pour s'établir à un peu moins de 10 milliards d'USD en dollars constants 2014-2016, marquant ainsi la première baisse en plus d'une décennie.
Les pénuries de production des principales zones de production, notamment la forte baisse de l'offre mondiale d'avocats, ont été la principale raison entravant une expansion soutenue du commerce en 2022.
Les coûts élevés du fret aérien, quant à eux, ont été signalés comme empêchant des perspectives de croissance plus élevées pour les papayes.
Évolution attendue par produit de base en 2022 :
Les exportations mondiales de mangues, mangoustans et goyaves devraient diminuer de 5 %, pour atteindre 2,1 millions de tonnes.
Les exportations mondiales d'ananas devraient se contracter de 1,5 %, pour atteindre 3,2 millions de tonnes.
Les exportations mondiales d'avocats devraient baisser de 6 %, pour atteindre 2,4 millions de tonnes.
Les exportations mondiales de papayes devraient augmenter de 1 %, pour atteindre 370.000 tonnes.
Dans un contexte de hausse des coûts, de baisse de l'offre et d'abondance de la demande mondiale d'importations, les valeurs unitaires moyennes mondiales des exportations des quatre principaux fruits tropicaux ont eu tendance à augmenter. Les prix de gros moyens indicatifs aux États-Unis d'Amérique ont également affiché une forte tendance à la hausse pour la plupart des principaux fruits tropicaux, à l'exception des papayes, dont les prix de gros moyens sont restés relativement inchangés par rapport à l'année précédente, bien qu'à un niveau élevé.
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Source : fao.org