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Prince de Bretagne

« De nouvelles variétés et pratiques culturales pour préserver la qualité de l’eau et en optimiser son utilisation »

Prince de Bretagne met en place de nouvelles pratiques culturales dans le but de préserver la qualité de l’eau et d’en optimiser son utilisation. Effaceurs de traces de roues, buttage, binage mécanique, paillage biodégradable sont autant de techniques mises en place pour retenir l’eau et limiter son ruissellement. A celles-ci vient s’adjoindre le résultat prometteur d’un travail initié il y a deux ans pour obtenir des variétés de tomates et de choux-fleurs plus résistantes au stress hydrique d’ici deux ans. Un groupe pilote de 42 maraîchers Prince de Bretagne met en place depuis 2022 des techniques culturales permettant de limiter le ruissellement de l’eau et de préserver la qualité de l’eau. Ces maraîchers sont accompagnés dans le cadre d’un dispositif d’aide proposé par la Chambre d’agriculture et 3 collectivités territoriales bretonnes : le PSE (Paiements pour Services Environnementaux) qui incite à la performance environnementale des systèmes d’exploitation agricoles. 

Ces méthodes ont aussi pour objectif de supprimer d’ici 5 ans l’utilisation d’herbicides sur 1 467 hectares, réduire l’érosion inter et intra parcellaires sur 1 717 hectares et renforcer les aménagements bocagers sur 675 hectares.

« Les stations expérimentales du CATE à Saint-Pol-de-Léon (29) et Terre d’essais à Pleumeur-Gautier (22) testent un nombre important de variétés dans le but de ne sélectionner que les plus résistantes et les plus adaptées à nos conditions climatiques. Ce qui permet de s’adapter au changement climatique. Ces tests réalisés pour les variétés de plein champ permettent de proposer aux producteurs des variétés adaptées à l’instant T. Après les tests, les variétés sont proposées aux producteurs qui sont ensuite libres ou non de les choisir. » 

Restaurer et maintenir les écosystèmes
Pour limiter le ruissellement de l’eau Prince de Bretagne a mis en place des effaceurs de traces de roues qui permettent une réduction du ruissellement de 64 %, un retard de déclenchement du ruissellement ainsi qu’une meilleure infiltration de l’eau dans le sol. L’investissement dans le binage mécanique des allées permet de maintenir un sol motteux, diminuer le ruissellement en moyenne de 23 % et l’entraînement de boues de 33 %. Par ailleurs, la méthode de barbuttage alias buttage (création de buttes tous les mètres dans les rangs de légumes) réduit la création de chemin d’eau de 48 % à 100 % selon les années. Sans oublier l'utilisation de paillages biodégradables et notamment dans les allées qui vont simplifier la gestion des adventices, maintenir un bon état hydrique du terrain et réduire les fluctuations thermiques. 

« Le buttage et l’efface trace bineuse ont permis d’atténuer les effets de l’érosion de 80 % sur mes parcelles. C’est simple à mettre en place et c’est aussi plus facile pour faire le premier binage. Un système
que je recommande », explique André Nédélec, maraîcher Prince de Bretagne. 

« Des résultats ont été observés également sur l’amélioration de la qualité de l’eau. Nous espérons que cette démarche incitative permette à d’autres producteurs d’emprunter cette même voix. Le partage de bonnes pratiques est également un levier puissant au sein du réseau Prince de Bretagne pour développer des techniques culturales testées et approuvées par certains », souligne Marie-Amélie Lacroix, responsable développement durable chez Prince de Bretagne. 


Crédit Photo : L'Œil de Paco - Prince de Bretagne

Chou-fleur : « Pour 1 variété retenue, 10 sont testées »
Les essais sont menés sur le long cours. Il faut beaucoup de moyens et de nombreux efforts pour trouver des variétés adaptées. Et les variétés qui présentent un mauvais comportement sont tout de suite éliminées. »

« Par exemple, pour le chou (coloré, brocoli, romanesco…) ce sont 158 variétés qui sont en test dont 35 en test hydrique. Pour le brocoli, pour ne garder qu’une seule variété, il faut en tester 40. Pour le chou-fleur, pour 1 variété retenue, 10 sont testées. Ce travail de longue haleine sur autant de variétés permet donc de répondre aux problématiques des producteurs avec efficacité puisque les résultats répondent aux conditions pédoclimatiques du moment. »

Une réduction de 30 % d’eau pour les cultures de tomates et de chou-fleur
Des variétés plus résistantes au stress hydrique tout en préservant les qualités gustatives, tel sera le fruit de quatre années de recherche menées par les stations expérimentales de Prince de Bretagne depuis 2021. Des recherches menées dans le cadre du projet Climatveg portant sur la transition et la durabilité des systèmes de productions végétales face aux changements climatiques. Il s’agit d’obtenir d’ici deux ans 30 % d’eau en moins sur la culture de 35 variétés de choux-fleurs et 7 variétés de tomates. Et si pour l’instant les tests hydriques se concentrent uniquement sur ces deux productions, d'autres pourraient à l'avenir être concernées. « Les stations d’expérimentation répondent aussi aux attentes du terroir et des producteurs donc c’est tout à fait envisageable ». 

Pour plus d’informations :  
Prince de Bretagne
princedebretagne.com