Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Emeline Vanespen, AOPn Fraises de France :

« Tout pousse à tirer cette semaine la consommation de fraises vers le haut »

Tous les voyants sont au vert pour la fraise à l’approche du week-end de Pâques. « La fraise se consomme globalement bien la semaine qui précède Pâques. De plus, nous avons de belles journées ensoleillées, ce qui est toujours favorable pour la consommation de fraise », rapporte Emeline Vanespen, directrice de l’AOPn Fraises de France.

La Gariguette en plein pic de production
Si certains bassins de production comme la Dordogne et le Rhône-Alpes entrent dans la saison, d’autres comme le Lot-et-Garonne, la Bretagne ou le Sud Est sont en plein pic de production sur les variétés Gariguette et Cléry : « Cette année, nous avons eu beaucoup de soleil mais aussi des températures froides, ce qui a permis de commencer la saison aux moments initialement prévus et d’avoir un bon étalement de la production. De gros volumes de Gariguettes arrivent cette semaine et la semaine prochaine sur le marché. La Ciflorette est également en pic de production cette semaine avec des quantités principalement en provenance du Lot-et-Garonne. Quant aux fraises rondes, les volumes continuent de monter. C’est le cas de la Cléry, qui est essentiellement produite dans le Sud-Est. Sur la fraise ronde en général, les pics de production seront atteints au mois de mai. Et puis, d’autres bassins entreront prochainement en production comme la Sologne, l’Auvergne et le Nord.».

Une période d’après-Pâques appréhendée
Bien que tout se passe bien côté production comme consommation, c’est comme chaque année la période qui suit le week-end de Pâques que l’AOPn redoute : « Avec le lundi qui est férié, il y a un jour de commerce en moins. La fraise étant un produit relativement délicat, les GMS ne se risquent pas à acheter de trop grandes quantités. Or, il ne faudrait pas comme l’année passée que la plupart des volumes arrive en fin de semaine. On espère aussi que la consommation tiendra après les fêtes, ce qui dépendra principalement de la météo ».

Une guerre des prix redoutée
Autre paramètre qui influence de près le succès de la saison de fraises : le positionnement des grandes surfaces quant aux prix pratiqués et aux origines mises en avant. « Nous avons haussé le ton en début de saison car les enseignes ont tardé à ouvrir les lignes de fraises françaises. Fort heureusement, nous avons été entendus ce qui a débloqué la situation. Maintenant, nous avons une petite inquiétude pour cette semaine car l’Espagne est dans son pic de production et envoie beaucoup de volumes en France. Dans ce contexte économique, les consommateurs peuvent être tentés d’acheter de la fraise espagnole plutôt que de la française. Mais nous sommes tout de même bien en place dans la campagne française. A côté de cela, nous avons peur des conséquences de cette guerre des prix que mène la grande distribution. Avec l’inflation, les enseignes cherchent à montrer qu’elles sont moins chères que les autres, elles tirent alors les prix vers le bas et c’est comme toujours le producteur qui en pâtit. Nous espérons que les GMS seront suffisamment respectueuses des producteurs pour ne pas en arriver là ».

Pour plus d’informations :
Emeline Vanespen
AOPn Fraises de France
Emeline.vanespen@fraisesdefrance.fr