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Afrique du Sud

Cette année, le plan d'action pour les agrumes consiste à maximiser la valeur et non le volume

Les volumes d'agrumes en Afrique du Sud poursuivent leur trajectoire ascendante - une estimation de plus de 166 millions de cartons de 15 kg à ce stade, à partir de 127,2 millions de cartons en 2019.

Les producteurs d'agrumes sont soumis à des pressions pour être durables et l'un des principaux objectifs de cette saison sera de s'assurer que le bon produit va sur le bon marché, afin de récupérer des prix qui peuvent compenser les coûts d'intrants considérablement plus élevés.

« Il s'agira de choisir ce qui sera mis sur le marché en termes de taille, de nombre, de couleur et de qualité, afin de maximiser la valeur », explique un expert du secteur.

Près de la moitié des agrumes d'Afrique du Sud sont cultivés dans les provinces du nord du pays. Il y aura une réduction de la quantité de navels en raison de la grêle et des fortes chaleurs dans les régions de Senwes (Groblersdal/Marble Hall), mais on s'attend à une croissance dans la catégorie Valencia. L'année dernière, la région a produit un peu moins de 37 millions de cartons de Valencia.

Les estimations des exportations d'agrumes n'ont pas encore été finalisées, mais il est probable que les agrumes de la région de Senwes connaissent une forte augmentation, passant de 4,5 millions de cartons en 2019 à 11,7 millions de cartons de 15 kg en 2022, et augmentant peut-être encore de 5 millions de cartons cette année.

Dans la province du Cap-Occidental, la production d'agrumes, en particulier de mandarines tardives dans le Boland, augmentera également d'environ 1,5 million de cartons par rapport aux presque 12 millions de cartons d'agrumes de l'année dernière.

Le Cap oriental a connu une augmentation substantielle de sa production l'année dernière, avec 48,6 millions de cartons de 15 kg, qui devrait être plus ou moins similaire cette année, mais les pressions hydriques dans la vallée de Gamtoos se poursuivent.

Les entrepôts frigorifiques de Durban devront se conformer aux exigences de l'UE
Il est largement reconnu que l'impact du protocole à froid de l'UE pour les oranges ne sera pas facile à gérer du point de vue des entrepôts terrestres ou frigorifiques, en particulier à Durban où les entrepôts frigorifiques vont devoir forcer les oranges à descendre à 2°C dès que possible pour éviter des goulets d'étranglement massifs dans le système.

On estime qu'environ 5 000 conteneurs seront expédiés de Maputo (mais pas selon les protocoles des entrepôts frigorifiques), ce qui, espérons-le, réduira la pression sur Durban.

Les ports du Cap et de Port Elizabeth/Ngqura, dans la province du Cap oriental, disposent d'une capacité d'entreposage frigorifique plus importante que celle de Durban, compte tenu des volumes d'agrumes nettement inférieurs qu'ils traitent.

Date de publication: