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La sécheresse fait hésiter les producteurs de légumes espagnols

Planter ou ne pas planter ?

Planter ou ne pas planter. La sécheresse et l'incertitude quant à la disponibilité de l'eau pour mener à bien les récoltes ont conduit de nombreux producteurs de légumes à réfléchir à ce dilemme et à reporter une décision qui pourrait être décisive pour l'approvisionnement de la saison. L'une des zones les plus touchées par le manque d'eau est le bassin du Guadalquivir, où l'ensemencement de nombreuses cultures, en particulier celui de la tomate, a été considérablement réduit.

La culture de ce légume a été réduite au minimum, a déclaré Álvaro Areta, responsable technique des fruits et légumes de la Coordination des Organisations d'Agriculteurs et d'Éleveurs (COAG), dans une déclaration à l'agence de presse Efeagro. La réduction de la superficie est telle que les usines de transformation de la région seront pratiquement au chômage. « Comme l'année dernière, certaines fermeront même complètement leurs portes », a-t-il ajouté.

La tomate n'a pas été la seule à souffrir du manque d'eau. Les cultures de carottes, de poivrons pour l'industrie, de brocolis et de choux-fleurs, ainsi que d'autres cultures comme l'ail et l'oignon dans la région de Cordoue, ont également été très affectées par le manque d'eau. Il s'agit de cultures pour lesquelles il y avait déjà eu une réduction du nombre d'hectares plantés et cette réduction atteint maintenant entre 20 et 30 % de la surface en raison du manque d'eau.

Dans d'autres régions comme la Catalogne, la situation est également critique, avec des réservoirs à 25,9 % de leur capacité, soit la moitié de celle de 2022, ou dans la Communauté de Madrid, où les restrictions d'eau dues à la sécheresse ont directement affecté la production de melons à Villaconejos. L'AGIM-COAG a déjà fait savoir que la plupart des producteurs madrilènes de ce fruit « ne sèmeront pas si une quantité minimale d'eau n'est pas garantie pour mener à bien les récoltes. » La situation « délicate » des producteurs de légumes a également été signalée à la Confédération Hydrographique du Tage, avec environ 500 hectares de fruits et légumes touchés qui ne pourront pas être ensemencés s'il ne pleut pas au cours des prochaines semaines.

 

Source : efeagro.com 

Date de publication: