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Prévisions plantations melon charentais 2023 (medFEL)

Des surfaces stables en France, en légère baisse au Maroc et baisse drastique pour l’Espagne

Après les prévisions de récolte abricots, place au melon. Comme tous les ans, l'AIM a présenté lors du medFEL les prévisions de plantation de melon charentais 2023 pour le Maroc, l'Espagne et la France. 

La France pour la première fois depuis des années affiche des prévisions légèrement à la hausse, le Maroc présente une très légère baisse de ses surfaces et l’Espagne poursuit la tendance déjà observée en 2022 avec une baisse très marquée des surfaces. L’AIM a également fait part de ses inquiétudes, comme beaucoup d’autres filières, sur la disponibilité des ressources en eau et l’augmentation des coûts de production.


(de gauche à droite) Rémi Javernaud, Marion Mispouillé, animatrice de l'AIM, Olivier Masbou, Jérôme Jausseran producteur et responsable communication de l'Association Interprofessionnelle du Melon (AIM) et Myriam Martineau productrice et présidente de l'AIM. 

Les données sont susceptibles d’évoluer puisque les plantations ne sont pas terminées et que les conditions météorologiques peuvent encore influer. 

Maroc : baisse très légère des surfaces
Les prévisions de surfaces sont légèrement à la baisse pour le Maroc. Avec un total de 1 360 hectares plantés en 2023, soit une baisse de 50 hectares.

A Kénitra les surfaces sont stables avec 120 hectares (principalement du charentais jaune). Marrakech affiche une légère baisse de 80 hectares en 2023 pour un total de 870 hectares (65 % en plein champ et 35 % en serre, contre 50/50 auparavant). Avec principalement du charentais vert sur cette région. Agadir est stable avec 140 hectares de charentais vert et enfin une légère hausse de 30 hectares pour Dakhla, soit un total de 230 hectares. 

Espagne : baisse historique des prévisions : la tendance 2022 se poursuit
« L’Espagne a vécu en 3 ans ce que la France a vécu en 10 ans au niveau de la perte des superficies », indique Miriam Martineau. Une baisse historique des surfaces en 2022 donc, qui se poursuit cette année avec -870 hectares pour un total de 3 130 hectares (22 % des surface en moins et -35 % en 2 deux ans). Cette baisse s'observe surtout sur la région de Murcia/Alicante. « Une conséquence directe des campagnes 2020, 2021 et 2022 ».

Murcia - Alicante : 2 200 hectares au total. Une perte de 900 hectares soit près de 30 %. Séville affiche une augmentation de 30 hectares pour un total de 440 hectares. Surfaces stables pour Alméria avec 300 hectares de charentais vert. 

France : Des prévisions légèrement à la hausse
Après plusieurs années de réduction drastique des surfaces, la France affiche une « relative stabilité en termes de prévisions de plantation ». (Entre 2012 et 2022 on est passé de 14 750 hectares à 10 500 hectares). « J'ai envie de voir ça comme un enrayement du cercle vicieux dans lequel nous étions. L'avenir nous dira si c'est le cas ou pas », indique Myriam Martineau.

Un total prévu de 10 500 hectares sur la France avec une très légère évolution d’une centaine d’hectares. 

Centre-Ouest : un bassin qui a perdu beaucoup de surfaces sur les années précédentes. Relative stabilité avec 2700 hectares dont 10 hectares sous serres. Le Sud-Ouest affiche cette année une stabilité avec 2 300 hectares. Le Sud-Est affiche lui une légère augmentation d'une centaine d'hectares soit un total de 5 500 hectares. 

« La campagne l'année dernière s’est bien passée à partir du 10 juillet. Le mois de juin avait été très compliqué avec le télescopage historique de l’Espagne (retard) et du bassin sud est qui avait de l’avance. La météo nous a aidé l’an dernier a avoir une bonne consommation du produit, sauf les dernières semaines des mois. Signe positif pour la filière cette année le fait qu’il n’y ait pas de baisse.

Enfin une année de relative stabilité des surfaces ! Les plantations se poursuivent avec des prévisions en termes de volumes et les pics de production qui dépendront des conditions de nouaison, des conditions climatiques. »

Le Charentais reste le chouchou
Si certains producteurs s'étaient tournés vers d'autres variétés, le charentais retrouve sa place de numéro 1. « Nous avions observé il y a 3 /4 ans un certain dynamisme, une envie d’aller vers d’autres types de melons comme le Galia ou le Piel de sapo. L’année dernière, après la campagne 2021 compliquée, on s’est aperçu que les opérateurs se sont recentrés sur le charentais. Et on observe la même tendance cette année. Il n'y a plus trop d'engouement pour ces autres variétés ». 

2023 : inquiétudes vis-à-vis de l'eau et de l'augmentation des coûts
Comme les autres filières fruits et légumes, l'AIM a fait part de ses inquiétudes concernant la disponibilités de la ressource en eau pour les prochaines campagnes mais également sur l'augmentation des coûts de production. 

Pour plus d'informations : 
Association Interprofessionnelle du Melon (AIM) 
lemelondenosregions.fr