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Malgré la présence de la mouche des fruits les producteurs se montrent confiants

« Pas d'inquiétude pour la saison des mangues au Sénégal »

Les producteurs sénégalais de mangues bénéficient de bonnes conditions climatiques, ce qui n'est pas le cas dans tous les pays d'Afrique de l'Ouest, selon Mohamed Mbengue de l'Unionagri Des Niayes.

« Les producteurs de mangues sénégalais bénéficient de bonnes conditions climatiques, ce qui n'est pas le cas dans tous les pays d'Afrique de l'Ouest. C'est notamment le cas dans la zone des Niayes, principal bassin d'exportation de la mangue, qui bénéficie d'un agroclimat unique en Afrique de l'Ouest et qui favorise le développement optimal de l'horticulture, principalement de la mangue ».

« Les températures ont légèrement augmenté ces derniers temps. Le climat est chaud et sec, ce qui est une bonne nouvelle pour les producteurs, notamment dans la région de Niaye où les récoltes sont attendues pour la fin du mois de juin. En Casamance, la récolte commence dès la semaine prochaine. »

Selon Mohamed, la récolte dans la région de Niaye sera légèrement retardée, car elle commence habituellement à la fin du mois de juin. « Avant l'amélioration des températures, la période de froid a provoqué un retard dans le développement des fruits ». 

La quantité de pluie est également satisfaisante selon Mohamed. « Contrairement à d'autres pays de la région, nous avons eu de bonnes précipitations et les inondations sont suffisantes pour la culture des mangues. C'est de bon augure pour le rendement et la taille des fruits. »

Les producteurs et les exportateurs bénéficient également d'une forte demande européenne, assure Mohamed. « L'origine sénégalaise est très appréciée par les consommateurs européens. Sa qualité est incomparable, que ce soit avec la concurrence en Afrique de l'Ouest ou ailleurs. Nous avons un taux de coloration qui atteint 70%, et plus de tailles 6, 7, 8, 9, introuvables au Burkina Faso, au Mali, ou en Côte d'Ivoire. Nos clients témoignent de la qualité de notre produit en termes d'esthétique et de goût ».

Cela incite davantage d'investisseurs à entrer dans le secteur de la mangue au Sénégal, ce qui se traduit par une augmentation des superficies et des volumes, selon Mohamed, qui ajoute : « Pas d'inquiétude pour les volumes sénégalais cette année, nous nous attendons à des récoltes plus importantes. La filière est actuellement confrontée au problème des mouches des fruits, mais elle bénéficie du soutien du gouvernement, qui a mis en place des moyens de lutte contre les mouches des fruits au niveau national ». 

Quant à la demande, « elle est croissante et provient surtout des pays européens, comme les Pays-Bas, l'Allemagne, la France, l'Espagne, avec une nouvelle demande croissante du Maroc ».

Mais les prix restent une épine dans le pied des producteurs : « Nous ne pouvons toujours pas imposer les prix que nous voulons. Le rapport de force est toujours en faveur de nos clients européens, et les prix n'ont pas changé ces dernières années, et se situent entre 3-4, ou dans le meilleur des cas 5 EUR/caisse de 4 kg. »

Le désir des producteurs d'entrer sur le marché américain se heurte à des « exigences que nous ne pouvons pas accepter », selon Mohamed. « Les acheteurs américains exigent que les arbres soient traités avec des produits spécifiques, que nous refusons en raison de leur impact potentiel sur l'environnement et de leur dépendance agronomique et économique. C'est ce qui bloque nos efforts d'introduction sur le marché américain, un vide que le Mexique est en train de combler ».

La principale maladie qui affecte les mangues sénégalaises, et qui fait l'objet du désaccord sur les produits de traitement, est la mouche des fruits, selon Mohamed. « Le Sénégal a opté pour la lutte intégrée dans le cadre de la lutte contre les mouches des fruits. C'est un modèle multidimensionnel, comprenant l'assainissement, le biocontrôle, les techniques d'annihilation des mouches mâles, etc., qui nous permettra d'exporter des fruits de qualité, sans dégâts de mouches, et en fonction de nos propres besoins et choix agronomiques ».

Pour plus d'informations : 
Mohamed Mbengue
Unionagri Des Niayes
Tél. : +221 77 179 04 19
niayesunionagrides@gmail.com    

Date de publication: