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Entrée précoce des raisins égyptiens sur le marché

La saison des raisins de table a commencé il y a une dizaine de jours en Égypte, soit un mois plus tôt que l'année dernière. Une situation qui offre une opportunité commerciale pour les exportateurs égyptiens mais qui affecte également les volumes. Salem Ghonim, consultant en production, commente la situation.

« L'Égypte est confrontée aux dérèglements climatiques comme tous les autres pays. Cette année, l'été a été plus chaud, ce qui a entraîné une entrée plus précoce dans la saison des raisins, mais aussi une diminution des volumes pour la même superficie et le même nombre de plants. Cette diminution est de l'ordre de 20 à 30 %. Le rendement d'un Feddan (0,42 ha) est habituellement d'environ 10 tonnes, cette année il est d'environ 7 tonnes. »

« Mais en termes de qualité, il n'y a pas de changement, la production égyptienne reste supérieure avec un goût et une esthétique très agréables, et cette saison ne fait pas exception »

Cette entrée précoce représente une bonne opportunité commerciale, selon M. Ghonim, « car nous entrons sur le marché un mois avant l'Espagne, l'un de nos principaux concurrents. Cela nous donne une meilleure position en Europe et nous permet de pénétrer d'autres marchés qui s'approvisionnent habituellement en Espagne, comme l'Afrique du Nord. »

Les producteurs égyptiens visent principalement l'Europe mais aussi l'Asie de l'Est et certains marchés africains et arabes, ainsi que la Russie. « Outre l'Espagne, nos principaux concurrents sont le Chili, qui se tourne vers l'Europe s'il n'a pas de bonnes exportations vers les États-Unis, et l'Inde, qui nous fait concurrence pour les raisins blancs. »

Le marché russe est également très demandeur cette année. « La Russie a une demande très solide et croissante, qui couvre toutes les variétés et toutes les couleurs. La Russie est en passe de devenir notre premier marché, et même de dépasser l'Europe si la tendance se poursuit. »

Malgré la baisse des volumes, les exportateurs seront en mesure de répondre à la demande. « Il convient de noter que seuls 10 à 15 % de la production égyptienne de raisins de table sont exportés, ce qui laisse beaucoup de place et de capacité pour répondre à toute demande. De plus, toute la production de cette année n'a pas encore été récoltée. »

Enfin, en ce qui concerne les prix, « Ils sont assez bons cette année. Mais les producteurs n'ont pas vraiment leur mot à dire. Ce sont les exportateurs qui fixent les prix, et parfois le prix à la ferme reste le même alors que nous voyons le prix à l'exportation augmenter. »

Pour plus d'informations : 
Salem Ghonim
Tél. : +20 127 705 1153
salemsh2018@gmail.com 

Date de publication: