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Les perspectives d'avenir au cœur de la réunion annuelle de la VBT et de la LAVA

« L'agriculture flamande a déjà été condamnée, mais elle s'en sort toujours grâce à des bases solides »

Le mardi 24 mai, des personnalités de l'agriculture et de l'horticulture flamandes se sont à nouveau réunies pour l'assemblée annuelle de l'Association des coopératives horticoles belges (VBT) et de la Logistics and Administrative Auction Association (LAVA). Outre la publication du rapport annuel de la VBT, le thème central de cette année aux Salons De Waerboom à Groot Bijgaarden était l'avenir de l'agriculture.

Voir le reportage photo ici

L'année dernière, après une longue période de corona, les délégués des ventes aux enchères et d'autres parties prenantes de l'horticulture et de l'agriculture flamands ont à nouveau pu se rencontrer. Le succès a été tel qu'il a été décidé d'organiser une nouvelle rencontre à l'occasion de l'assemblée annuelle de la VBT et de la LAVA de cette année. Bien entendu, l'occasion a été principalement consacrée à des conversations avec les autres participants autour d'une collation et d'une boisson, mais il y a eu aussi du temps pour une note plus sérieuse.

La situation géopolitique, l'augmentation des coûts et les discussions sur l'azote et le climat sont autant de sujets qui agitent l'agriculture et l'horticulture. Ces secteurs ont-ils encore un avenir ? Joris Relaes, de l'ILVO, s'est principalement concentré sur l'agriculture et a en fait « rassuré » tout le monde presque immédiatement, car elle a pour lui en effet un bel avenir. L'administrateur général a indiqué que l'agriculture flamande avait été condamnée à de nombreuses reprises au fil des ans. « Qu'il s'agisse de l'idée que toute la production proviendrait d'Espagne et du Portugal ou de la crise de la dioxine des années 1990. L'agriculture belge a toujours survécu. La principale raison en est ses fondations », dit Relaes.

Il parle par exemple des conditions de production idéales, des dirigeants compétents et d'un secteur agroalimentaire et d'approvisionnement solide. « En outre, il est important d'être fort en tant qu'agriculture locale. Une autonomie stratégique. » Relaes a parlé de quatre piliers : ne pas devenir dépendant des pays étrangers (bien que les importations soient évidemment nécessaires dans certains cas), une agriculture forte en équilibre avec l'environnement, des prix équitables dans la chaîne et l'alphabétisation en matière d'alimentation. « En outre, je vois un rôle très important pour l'innovation grâce à la coopération entre les exploitations agricoles, les centres de recherche et l'industrie alimentaire. »

Une attention particulière a été accordée au débat sur le climat et l'azote au sein du secteur. Relaes a fait la distinction entre les deux en soulignant que les problèmes climatiques doivent être considérés comme un problème mondial sur lequel l'agriculture flamande n'a qu'une influence relativement limitée. « Je ne veux pas le banaliser, mais il n'y a pas de législation 'dure' pour le secteur agricole dans ce domaine. Pour l'instant, il s'agit d'une politique encourageante. Nous avons beaucoup plus d'influence sur les émissions d'azote. Là, nous devons balayer devant notre propre porte. En outre, il existe déjà des lignes directrices et des objectifs stricts en la matière, qui doivent être respectés. Cela nécessitera un effort substantiel de la part du secteur agricole. » Toutefois, le spécialiste a indiqué qu'il ne fallait pas se laisser aveugler par les statistiques.

À cet égard, il a cité Bavo Verwimp, producteur biologique et économiste agricole : « Pour sauver notre environnement, nous faisons surtout appel à des écologistes. Mais si nous voulons vraiment trouver des solutions pour notre production alimentaire, nous avons aussi besoin de sociologues, de psychologues et d'économistes. »

Après la présentation, la clôture s'est traditionnellement faite autour d'une collation et d'une boisson dans le jardin de De Waerboom, avec des discussions sur les sujets de réflexion que Joris Relaes venait de donner à tout le monde. Luc Vanoirbeek, du VBT, a finalement qualifié la journée de « grand succès ».

Voir le reportage photo ici

 

Pour plus d'informations :
VBT
info@vbt.eu 
www.vbt.eu 

 

Date de publication: