Cette année, la saison des pitayas d'Andalousie débutera un peu plus tôt, avec une croissance substantielle de la production. « La récolte commencera entre la mi-juin et la fin juin. Nous espérons obtenir de bons calibres », déclare Alberto Garrocho, président de la coopérative internationale S.C.A. Pitahayas de Andalucía. « Nous commencerons par les variétés JC01 et JC02, qui sont les plus précoces, et nous poursuivrons avec l'hybride Undatus. Toutes ces variétés ont été obtenues grâce à des programmes du Cabildo de Canarias. »
Le pitaya espagnol cultivé dans la péninsule ibérique possède une « saveur » canarienne. En 2005, un professeur de recherche de l'ICIA a introduit à Tenerife des variétés rouges du Guatemala et de l'île de la Réunion en vue d'étudier la possibilité de cultiver ce fruit sur l'île, qui constitue une alternative agricole intéressante.
« Les variétés que nous cultivons actuellement sont celles qui se sont particulièrement bien adaptées au climat canarien lors de ces essais. Ce sont également celles pour lesquelles la plupart des producteurs de pitayas de la péninsule ont opté. Le climat de Ténériffe est très proche de celui de nos zones de production pendant une partie de l’année. De plus, ces variétés se sont révélées très résistantes aux périodes froides de la péninsule. »
« Les pitayas JC01 et JC02 sont des variétés à chair rouge, tandis que l'Undatus est un pitaya à chair blanche d'une qualité exceptionnelle dont la maturation est légèrement plus tardive. Néanmoins, ils atteignent tous des valeurs Brix comprises entre 12 et 14 degrés », explique Alberto. « Une des particularités des pitayas est de fleurir plusieurs fois par mois, ce qui nous permet d'avoir une production pendant 6 mois, de fin juin à décembre. En fait, l'année dernière, nous étions encore en train de récolter des pitayas en janvier. »
« Au cours des premiers mois, notre campagne empiète sur celle du pitaya en provenance du Costa Rica, mais à partir de septembre, nous occupons pratiquement seuls ce marché européen, non seulement avec les fruits cultivés ici en Andalousie, mais aussi avec la production des régions de Valence et de Murcia. »
« Le but est d'atteindre les 320 000 kilos cette saison »
La coopérative internationale S.C.A. Pitahayas de Andalucía, qui compte des partenaires en Espagne et au Portugal, travaille déjà avec 76 producteurs. Ensemble, ils devraient permettre de doubler la récolte de cette saison. L'année dernière, les fortes chaleurs du mois de juillet ont eu raison de la production, qui s'est élevée à environ 157 000 kilos, « mais cette année, le but est d'atteindre 320 000 kilos, grâce à la fois à l'augmentation de la production des nouveaux membres et à l'expansion de la superficie des membres qui faisaient déjà partie de la coopérative. »
« En 2022, nous commercialisions déjà nos fruits du dragon au Royaume-Uni, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. À la fin de la saison, nous avions commencé à les expédier également en Italie. Cette année, nous avons déjà été contactés par plusieurs nouveaux clients désireux d'avoir des pitayas espagnoles sur leurs étagères », déclare Alberto Garrocho.
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Alberto Garrocho
S.C.A. Pitayas de Andalucía
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