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« La France ne signera pas l'accord avec le Mercosur dans ces conditions »

Avec 218 voix pour et 58 contre, les députés français demandent à Emmanuel Macron de dire à la Commission européenne qu'ils s'opposent à l'accord de libre-échange (ALE) UE-Mercosur si les pays du bloc commercial sud-américain ne respectent pas les réglementations sanitaires agricoles européennes, ainsi que les mesures relatives à l'environnement et au climat.

L'accord entre les deux blocs commerciaux a été signé en 2019 mais n'a pas été ratifié, précisément parce que la France était réticente à conclure un ALE avec la région.

Elisabeth Borne avait affirmé en 2019 : « On ne peut pas signer un accord commercial avec un pays qui ne respecte pas la forêt amazonienne, qui ne respecte pas le traité de Paris (sur le climat). La France ne signera pas l'accord avec le Mercosur dans ces conditions ».

La France reste donc un obstacle à l'ouverture des échanges entre ces deux points de l'Atlantique, alors que la position de l'Espagne est totalement favorable, même si la position de la Moncloa à l'égard de cet ALE est qu'il constitue un frein à la pénétration de plus en plus forte de la Chine sur le marché sud-américain.

Le Brésil est le principal fournisseur de céréales de l'Europe. Selon les dernières données de la Commission européenne, les importations de maïs sont passées de 3 309 387 tonnes pour la campagne 2021/2022 à 7 904 878 tonnes au début du mois d'avril de cette année. En d'autres termes, le maïs brésilien est passé de 26,2 % des importations totales de maïs à 36,4 %, derrière le maïs ukrainien, qui a atteint 11 743 220 tonnes depuis le début de l'année.

D'autre part, les données du ministère brésilien de l'agriculture montrent que la Chine a été son principal acheteur de maïs l'année dernière, avec 1,165 million de tonnes, et qu'en 2023, « elle pourrait dépasser les 5 millions », a assuré le directeur général de l'Association Nationale des Exportateurs Brésiliens de Céréales (ANEC), Sérgio Mendes.

« Par conséquent, le discours de la Moncloa et celui de Bruxelles coïncident dans la mesure où la conclusion de cet accord de libre-échange avec la région signifierait « freiner la Chine » dans son intense progression en Amérique du Sud. En fait, des sources de l'UE ont assuré qu'il ne serait pas surprenant que si cet accord avec le Mercosur n'est pas mis en œuvre, la Chine viendra le faire. »

Source : eleconomista.es

Date de publication: