La campagne de cerise a été plutôt mitigée pour Socaprim, qui à cause d’une météo peu propice au développement des fruits en a impacté le rendement dès la mise en fleur. « Nous avons d’abord eu du mauvais temps lors de la pollinisation, puis lorsque les arbres étaient en fleur - ce qui a induit beaucoup de chutes physiologiques - et ensuite plus tard avec la série d’orages qui s’est abattue sur le sud-ouest lorsque le fruit est arrivé à maturité, engendrant là encore une perte en termes de volumes », indique Sylvie Ayet, directrice de Socaprim.
Des intempéries qui ont donc conduit à une réduction de près de 50 % de la récolte pour cette campagne : « Nous avons eu une « demi-récolte » cette année. Sur un potentiel de récolte de 100 tonnes, nous en aurons récolté 55. Le gros de la campagne s’est terminé fin de semaine dernière. Pour schématiser, au lieu d’avoir 6 semaines de campagne, nous n’en aurons eu que 4 ». Un manque à l’offre qui aura tout de même permis de bien valoriser les 50 % restant : « Bien entendu, même avec une campagne de commercialisation correcte et des bons prix, tous les producteurs ne sont pas parvenus à compenser le manque de rendement qu’ils ont subi, surtout que ce dernier est très hétérogène en fonction des vergers ».
Si la campagne de cerises touche à sa fin, celle de la prune débutera réellement lundi : « Nous avons déjà timidement commencé avec de petites variétés anciennes, mais les volumes commercialisés devraient significativement augmenter dès la semaine prochaine ».
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Sylvie Ayet
Socaprim
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