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« Zagora a lancé sa campagne de pastèques trop tôt cette année »

La saison de la pastèque marocaine est à mi-parcours, les volumes de récolte du sud du Maroc sont désormais épuisés et les récoltes de l'ouest et du nord du pays sont en attente. Mehdi Benchekroun, PDG de DMB & Co, dresse le bilan de la première moitié de la saison.

« Dès le mois d'avril, les pastèques du sud du Maroc sont arrivées sur le marché, en particulier les récoltes de Zagora, Taroudant, Marrakech et Agadir. La demande et les prix ont fortement fluctué tout au long de la campagne. Malgré les inquiétudes répandues avant le début de la campagne, il n'y a pas eu de pénurie de production. La spéculation sur les volumes et la pénurie annoncée ont fait flamber les prix au début de la campagne, à 7-8 MAD le kilo, mais ils se sont rapidement effondrés à 3 MAD une semaine plus tard. » 1 EUR ≈ 10 MAD.

Durant les premières semaines de la campagne de la pastèque, le marché était calme et la demande faisait défaut. « Cela s'explique par le froid qui a sévi en Europe en avril et en mai. La demande est restée stable jusqu'à la fin du mois de mai. Ce n'est que lorsque les températures ont augmenté en juin que la demande s'est améliorée. La vague de chaleur qui a frappé l'Europe il y a une dizaine de jours a enfin rétabli le niveau habituel de la demande. Pour le reste de la campagne, nous prévoyons une augmentation de la demande et une hausse progressive des prix ».

« La demande a été si forte durant la deuxième moitié du mois de juin que les pastèques marocaines ont atteint la Russie, malgré la forte concurrence de la Grèce et de la Turquie. Une autre indication est que les acheteurs européens étaient prêts à payer à l'avance, ce qui aurait été impossible si la demande de pastèques avait été normale en Europe ».

Dans l'ensemble, l'exportateur estime que le début de la saison n'a pas été une réussite. « La saison a commencé avec trop de spéculation sur les volumes et les prix, ce qui a eu pour conséquence d'inonder le marché avec des volumes excessifs et d'exporter des pastèques à des prix ouverts et bon marché. Je pense que Zagora et les autres régions du sud commencent la saison trop tôt alors qu'il fait encore froid. Cela dit, s'il avait fait plus chaud plus tôt, ce qui est impossible à prévoir, l'histoire aurait été totalement différente et cela aurait été le jackpot pour les producteurs de Zagora. C'est un pari qui a été perdu cette année ».

Les régions du Gharb, autour de Kénitra à l'ouest du pays, et de Loukous, autour de Larache au nord, récoltent bientôt et entreront sur le marché avec des volumes corrects. « Les producteurs du Gharb et de Loukous bénéficieront de la hausse de la demande, à condition que les températures restent élevées en Europe et au Maroc. Il ne faut pas oublier que le marché intérieur, avide de pastèques, contribue aussi largement au succès de la campagne. Même en Europe, les pastèques marocaines, qui sont de grande taille et à pépins, sont largement consommées par la diaspora, tandis que d'autres consommateurs préfèrent les petites pastèques sans pépins d'Espagne ».

« Si le temps reste chaud, la campagne pourrait durer aussi longtemps que nécessaire. Généralement, la campagne d'exportation se poursuit jusqu'à la fin du mois d'août, mais l'année dernière, des volumes étaient encore disponibles jusqu'en septembre. »

« Chez DMB & Co, nous avons choisi de ne pas exporter de pastèques lorsque le marché était instable et la demande faible, ce qui favorise des pratiques préjudiciables aux exportateurs. Mais nous entrons sur le marché dans les prochains jours, avec des prix compétitifs grâce à notre maîtrise des coûts. Nous livrons par voie maritime, ce qui réduit considérablement les frais de transport. Quant à la qualité, elle est incontestable. Il n'y a rien de tel que de manger une pastèque marocaine fraîche, juteuse et sucrée par 40 degrés ».

Pour plus d'informations :
Mehdi Benchekroun
DMB & CO
Tél. : +212661214337
[email protected]

Date de publication: