Si le secteur des fruits et légumes repose beaucoup sur un fonctionnement B2B, que ce soit sur le plan médiatique ou commercial, il serait intéressant selon Jean-Baptiste Lede – gérant de La Ternoise –, d’impliquer davantage le consommateur dans le système : « Aujourd’hui, la rémunération de toute la chaine de distribution se fait sur la valeur production. Qui contribue à la valeur consommation ? ».
Selon le professionnel du secteur, un partenariat B2C – dont l’objectif serait de faire connaître la production auprès du consommateur final – serait intéressant pour créer de la valeur : « Si je prends l’exemple de ma production, qui s’est spécialisée dans les asperges vertes, peu de consommateurs savent aujourd’hui comment les cuisiner. Ils ont davantage l’habitude de consommer des asperges blanches de gros calibre, produit très saisonnier qui s’épluche, mais ne savent pour la plupart pas que chez la verte, le petit calibre est encore meilleur que le gros et qu’il y a de multiples façons de les cuisiner comme au barbecue, en wok, cru ou en salade. Informer le consommateur permettrait de lui faire découvrir cette asperge verte de plus petit calibre et à nous producteurs de ne pas avoir à les dévaloriser. Dans cette chaîne de distribution pro, nous avons besoins d’un partenaire relais de valeur vente grand public. Un constat valable pour tous les fruits et légumes encore aujourd’hui méconnus ».
Pour plus d’informations :
Jean-Baptiste Lede
La Ternoise
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