La campagne iranienne de cerises se poursuit jusqu'à la fin de l'été, à un rythme exceptionnellement calme, avec une demande plus faible que prévu. Hadi Mirzaei, exportateur iranien de produits frais, fait le point sur la situation du marché.
« Nous avons commencé la saison avec une forte demande des Émirats arabes unis, de l'Inde et de la Russie. La campagne a démarré sur les chapeaux de roue, avec un flux régulier de commandes. Mais nous assistons actuellement à un ralentissement du marché. »
« Il est difficile d'interpréter les raisons de ce ralentissement. Il n'y a pas vraiment eu de changements en termes de marketing. Dans le cas de la Russie, on peut essayer de comprendre, compte tenu de tout ce qui se passe en Europe de l'Est et des changements soudains sur ce marché. En revanche, dans le cas des Émirats arabes unis, nous pouvons simplement attendre que la demande se rétablisse, du moins nous l'espérons. »
Selon M. Mirzaei, les Émirats arabes unis, l'Inde et la Russie sont les principales destinations des cerises iraniennes, et tout ralentissement sur ces marchés a un impact sur la campagne. En dehors de ces trois destinations, les cerises iraniennes sont exportées un peu partout.
« Tous ces paramètres se traduiront par des prix stables pour les cerises iraniennes tout au long de l'été. Nous maintiendrons les prix stables pour faire face à la concurrence des pays de la région sur le marché des cerises. Jusqu'à présent, la concurrence n'est pas une préoccupation majeure, mais elle reste un défi assez présent. »
« Des prix stables, pour la qualité supérieure que nous offrons, sont notre ultime recours pour réanimer la demande. Nous avons des cerises de haute qualité, qui sont fraîches, sucrées et juteuses. La durée de conservation de nos cerises est plus longue que celle de la concurrence. Elles sont bien entretenues et emballées avec un soin particulier. »
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Hadi Mirzaei
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