Les pastèques et les melons connaissent actuellement une situation de marché particulièrement difficile. « L'offre est très limitée. Dès que vous appelez en Espagne, il n'y a presque plus de melon, mais si vous en avez ici, il n'y a pratiquement pas de demande. Assurément, à un moment donné, la demande augmentera et il faudra alors avoir de la marchandise », observe Jacob Aktalan de MG Fruit à Ridderkerk.
« Les prix sont élevés, mais cela freine aussi un peu la demande en ce moment. Le temps est idéal pour la consommation de pastèques. Les détaillants achètent des pastèques miniatures. Les clients turcs et marocains sont de toute façon plus enclins à choisir les grosses pastèques grecques qui se vendent en bacs. Dans le même temps, la consommation de pastèques aux Pays-Bas reste relativement limitée. Un Néerlandais n'achètera pas au supermarché une pastèque à 1,50 €/kg d'euro, qu'il ne pourra pas mettre dans son réfrigérateur. C'est pourquoi nous dépendons encore largement des ventes vers l'Allemagne, la Scandinavie et le Royaume-Uni. »
« Pour l'instant, l'offre en provenance d'Espagne restera limitée. Almeria est prête. Murcia a souffert des précipitations et avant que La Mancha ne soit vraiment bien entrée en production, il faudra attendre quelques semaines. Les prix se situent à un niveau compris entre 1,20 et 1,40. Pour les melons Galia, c'est la même chose. Nous sommes maintenant à la fin de la saison Murcia, et il y a également peu de Maroc disponible. Les petits calibres ne rapportent que peu d'argent, mais les gros calibres sont payés environ 10/12 €, voire 12/13 € pour le cantaloup. Les melons jaunes n'existent qu'en petits calibres et, bien que leur peau soit assez abîmée, ils ne pas vendus bon marché non plus. »
« Cela étant, ces deux dernières années, nous avons connu de graves pénuries de melons en été. L'année dernière a été une année extrême. En conséquence, on s'attendait à ce que de nouvelles plantations soient réalisées, mettant du volume en marché, mais celles-ci ont été en grande partie abandonnées en raison des fortes pluies. L'offre limitée se traduit par des prix élevés, et cela affecte également les ventes. Les prix sont excellents, mais il est extrêmement difficile de trouver de l'enthousiasme sur le marché. Nous restons positifs, bien sûr, car nous savons que le caractère capricieux du marché est précisément ce qui rend notre activité si difficile ».
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Jacob Aktalan
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