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Squarefield

Production, commercialisation et sélection prêts à passer à la consolidation

Les fusions, rachats et transactions financières dans le secteur de l'horticulture sous serre semblent un peu plus calmes en ce moment, mais les apparences peuvent être trompeuses. En coulisses, les pourparlers, négociations et réflexions vont bon train.

Ces mouvements concernent notamment le secteur de la technologie horticole où, il y a un an encore, les annonces des fusions, rachats et des investissements se bousculaient, mais les entreprises actives dans la production, la commercialisation ou la sélection ne sont pas en reste non plus. C'est précisément dans ces sous-secteurs que Marc Staal, partenaire de Squarefield, s'attend à ce que des transactions intéressantes soient réalisées au cours de la période à venir.

Squarefield est spécialisé dans le financement d'entreprises du secteur agroalimentaire. Depuis ses bureaux aux Pays-Bas, en Allemagne et, depuis le début de cette année, également en Belgique, une équipe d'experts en fusions et acquisitions surveille le marché. « Nombreux sont les acteurs qui proposent d'accompagner les fusions et les acquisitions, mais nous nous distinguons depuis 15 ans par notre connaissance du secteur agroalimentaire. Ce n'est pas le cas de tout le monde, loin s'en faut. »

Évaluation par le prix de vente
Pour maintenir ces connaissances à jour, Staal s'est rendu sur GreenTech à Amsterdam le mois dernier. Il y a rencontré des clients existants, mais aussi de nouveaux intéressés. Le salon est pour lui un moyen pratique de rencontrer rapidement un grand nombre de relations. « Je serre beaucoup de mains et je me tiens au courant de ce qui se passe dans les entreprises. » Il souligne qu'il n'est absolument pas un expert technique. « Je regarde vraiment autour de moi avec un œil financier. »

Sur le plan financier, il y a toujours de quoi faire. Staal souligne que toutes les dynamiques, mais aussi les problèmatiques du marché, peuvent inciter les entreprises à changer. Elles doivent répondre aux nouveaux développements et se rendent parfois compte qu'elles ne peuvent plus le faire seules. La mise à l'échelle est nécessaire, par exemple pour réaliser des investissements.

C'est là qu'intervient Squarefield. L'équipe du spécialiste du financement des entreprises travaille avec les entrepreneurs sur toutes sortes de questions, y compris de nombreuses questions de succession. Staal constate actuellement que, dans de nombreuses entreprises, les propriétaires atteignent ou vont atteindre l'âge de la retraite, ce qui fait un jour ou l'autre appel à une succession.

L'option d'une fusion ou d'une vente se pose alors régulièrement. « Nous examinons alors avec le client la meilleure façon de transférer les actions. Les entrepreneurs ont souvent une longue liste de souhaits. Elle comprend, par exemple, la recherche d'un bon partenaire stratégique pour l'avenir de l'entreprise, le maintien du personnel et du nom de l'entreprise. »

« Mais plus tard dans le processus, le facteur prix devient souvent plus important », explique l'expert en fusions et acquisitions. « Il doit être aussi élevé que possible. Ceci est assimilé à une marque de reconnaissance pour ce qu'ils ont construit. »

Les investisseurs ont trouvé le secteur
Il arrive également que des entreprises demandent à Squarefield de rechercher des sociétés intéressantes dans lesquelles investir. Lors d'un salon Green Tech, Staal regarde également autour de lui avec cette question à l'esprit. Et il peut arriver que, malgré sa grande expérience et celle de son équipe, de nouvelles parties apparaissent encore. « Cela fait 25 ans que je côtoie le milieu, mais il m'arrive encore d'être surpris par des acteurs inattendus formidables. »

Discrètement, les entreprises regardent aussi de plus en plus en dehors de leur propre domaine pour voir ce qui est possible. Les entreprises du secteur financier ont fait de même ces dernières années. « Auparavant, ces parties ne s'intéressaient guère à l'agriculture, mais cela a changé. De nombreux investisseurs privés et autres financiers ont trouvé leur voie dans le secteur, comme en témoignent les exemples pratiques qui s'imposent aujourd'hui. »

Pour Squarefield, il est essentiel de disposer d'un bon et vaste réseau. « Si nous sommes du côté des vendeurs, nous voulons avoir accès aux meilleurs acheteurs possibles. Cela signifie que vous devez savoir qui sont ces acteurs, ce qui les intéresse spécifiquement, avoir contact avec les décideurs et qu'ils vous respectent pour vos connaissances et en tant qu'interlocuteur. Ainsi, vous êtes pertinents et ne finissez pas aux oubliettes. »

Plus spécialiste que généraliste
Staal souligne que le secteur de l'alimentation et de l'agroalimentaire a toujours été un segment intéressant. « Environ 20 % du volume des transactions a lieu dans ce secteur, pour la bonne et simple raison qu'il est important et que la nourriture et les boissons le resteront toujours. Il est également moins sensible aux périls économiques. Les pics et les creux sont limités, ce qui est très différent de ce qui se passe, par exemple, dans le secteur des technologies de l'information. »

Cette stabilité relative signifie que les parties extérieures peuvent parfois négliger les risques, bien que ceux-ci existent réellement dans le secteur agroalimentaire. « Il est important de comprendre exactement comment un secteur s'articule et de ne pas se contenter de l'observer à travers les tendances macroéconomiques. Pour un généraliste, il est facile de mettre tout le secteur dans le même panier. Si vous ne prêtez pas attention aux aspects spécifiques de l'horticulture sous serre ou de la sélection variétale, par exemple, vous pouvez facilement vous tromper. Cela s'est déjà produit par le passé. »

Des taux d'intérêt plus élevés
Dans le domaine de la construction et de la technologie des serres, comme nous l'avons mentionné, de nombreuses transactions ont eu lieu ces dernières années. L'année dernière a été un peu plus calme. « Il semble que la situation évolue à d'autres domaines », observe Staal. Il s'attend ainsi à ce qu'il y ait davantage de transactions au niveau production, sélection et commercialisation dans un avenir proche. « Il s'agit en général de transactions un peu moins capitalistiques, qui nécessitent également moins de capital d'emprunt. C'est ce que l'on a pu constater lors des grandes opérations de construction de serres de ces dernières années. C'était également plus facile à réaliser à l'époque, en raison des faibles taux d'intérêt. Entre-temps, les taux d'intérêt ont considérablement augmenté. »

L'expert en fusions et acquisitions s'attend à ce qu'il y ait encore beaucoup de consolidation parmi les producteurs. Ces dernières années, cette évolution a déjà commencé. « Les économies d'échelle et l'efficacité deviennent de plus en plus importantes », explique-t-il. Il en va de même pour les entreprises de sélection, où « les entreprises qui ont de l'argent regardent autour d'elles depuis un certain temps », certainement aussi au niveau international et vers l'aval de la chaîne. Là aussi, il y a de la place pour une plus grande consolidation. « Par exemple dans la sélection variétale légumière, où Vilmorin s'est momentanément retiré de la bourse, ou dans les petits fruits, en Espagne », dit-il, en faisant référence à la nouvelle de la mise en vente de Planasa.

Au début de l'année, Squarefield a également ouvert un bureau en Belgique. Qu'en est-il de la consolidation dans ce pays ? Staal affirme qu'elle se fait déjà beaucoup dans le commerce. « Mais le fait que nous ayons entamé cette étape ne concerne certainement pas uniquement l'agriculture et l'horticulture. Nous voyons aussi des opportunités dans le secteur alimentaire au sens large », dit-il en souriant. « La présence locale favorise le flux d'affaires. »

Pour plus d'informations :
Marc Staal
Squarefield Netherlands
Tél. : +31 20 570 7555
[email protected]
www.squarefield.com

Date de publication: