Selon Agreste, « Au 1er juillet 2023, les premières estimations des surfaces implantées en melons de la campagne 2023 sont de 12 470 ha, soit un recul de 1 % sur un an et de 5 % par rapport à la moyenne 2018-2022. La production, estimée à 273 370 tonnes, fléchirait de 8 %, mais serait supérieure de 2 % à la moyenne 2018-2022. Le repli des récoltes s’accompagne d’une hausse des importations (+3 % sur les 5 premiers mois de 2023). En raison d’une météo changeante qui ne permet pas de proposer une offre suffisante en ce début de campagne, les prix sont très élevés (supérieurs en juin de 64% par rapport à 2022 et 30 % par rapport à la moyenne 2018-2022). »
Une production nationale en forte baisse sauf pour le Centre-Ouest
D’après les estimations au 1er juillet 2023, les superficies dédiées à la culture du melon (12 470 ha) pour la campagne 2023 seraient en baisse de 1 % sur un an. Le recul serait plus important dans le bassin Sud-Ouest (-2 %). A l’échelle nationale, le repli est davantage prononcé pour les surfaces sous serre (-4 %). Les récoltes de melons de la campagne 2023 atteindraient 273 370 tonnes, soit une baisse de 8 % par rapport à 2022. Par rapport à la moyenne 2018- 2022, les récoltes seraient plus élevées (+2 %) en raison de rendements supérieurs liés notamment à la présence de gros calibres. La campagne a démarré une dizaine de jours en avance dans le bassin Sud-Est par rapport à 2022 en raison des températures printanières élevées.
Toutefois, dans ce bassin et dans le bassin Sud-Ouest, la météo s’est montrée changeante (ensoleillement déficitaire et orages fréquents), ce qui a impacté les rendements avec notamment une dégradation de l’état sanitaire des melonnières (oïdium et mildiou) et induit un
creux de production. En Centre-Ouest, après 3 années de baisse, les
surfaces augmentent légèrement. Une météo favorable en mai-juin a accéléré le développement végétatif, mais des épisodes pluvieux ont compliqué la situation sanitaire courant juin. Au final, la production devrait cependant augmenter de 5 % sur un an, tout en restant
très en-deçà de la moyenne 2018-2022.
Source : agreste.agriculture.gouv.fr
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