Malgré un marché européen des fruits en difficulté, Pink Lady Europe clôture sa campagne 2022-2023 avec une croissance de 9 % de ses ventes par rapport à l’année précédente en France, atteignant ainsi une part de marché de 6 % et une pénétration de 29 % sur le marché français. En tant que 3ème marché européen, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, la filière tricolore continue de se positionner comme une référence sur le marché des pommes premium et de séduire les consommateurs grâce à sa qualité et ses engagements responsables. La France représente par ailleurs le plus gros bassin de production de Pink Lady en Europe, avec 90 000 tonnes par an, soit près de 50 % de la production totale européenne.
Parmi les chiffres clés de la saison, l’Association Pink Lady Europe a également connu une croissance de 48 % de ses ventes PinKids, le petit calibre destiné aux enfants, avec un volume de vente de 167 tonnes contre 113 tonnes l’année précédente. Ainsi, le volume de ventes pour PinKids de la saison 2022/2023 est de 423 tonnes vs 355 tonnes la saison précédente, soit une évolution de 19%.
2022/2023 : caractérisée par de plus petits calibres et une croissance de 3 % en volume
A l’image de la plupart des productions de pommes l’an passé, la campagne de Pink Lady a été impactée par la canicule et la sécheresse. « Nous avons commencé la campagne en novembre 2022 et elle s’est finie fin juin 2023. C’est en septembre, avec les écarts de températures entre le jour et la nuit que les pommes Pink Lady® prennent leur couleur caractéristique. Elles commencent donc ensuite à être récoltées en octobre. Les premières pommes arrivent alors en magasin en novembre. Cette saison s’est caractérisée par un taux de sucre élevé lié aux fortes chaleurs des mois d’été, avec un calibre globalement moyen. A cause de la canicule, il y a eu des restrictions d’eau dans tous les bassins. Les calibres étaient donc moins importants que prévu alors qu’il y avait eu une très belle croissance au printemps. Un certain nombre de fruits ont « stagné » en calibre durant l’été car il a fait trop chaud. De ce fait, la part de petits calibres était plus importante cette saison comparée aux 5 dernières. Cela a également engendré du cracking assez important à la récolte dans des bassins où l’on n’avait pas l’habitude d’en voir : Sud-Ouest et Val de Loire. En termes de volume en revanche, la récolte 2022-2023 a été bonne et supérieure de 3 % par rapport à 2022, avec 180 000 tonnes (Pink Lady® + PinKids®) en Europe », rapporte Thierry Mellenotte, directeur de l’Association Pink Lady Europe.
Un plan de croissance dynamique des vergers à horizon 2030
Entre 2018 et 2022, les vergers ont connu une forte croissance pour atteindre aujourd'hui 3 350 producteurs dans les 3 pays de production (France, Italie et Espagne) dans le respect des poids des bassins. « La France reste le bassin principal de développement pour les années à venir. On envisage un plan de croissance dynamique à horizon 2030 pour d'une part l'expansion des vergers existants et d'autre part, l'accueil des nouveaux avec une priorité donnée aux jeunes producteurs. Tous les producteurs doivent être certifiés : Exploitation certifiée GlobalGAP et GRASP, Certification Bio ou PFI + HVE 3 ».
Une saison 2023/2024 qui s’annonce prometteuse
A date, le grossissement et la charge des fruits sont bons et le volume potentiel du verger en marque Pink Lady® est estimé à 225 000 tonnes pour l’Europe. Ce qui signifierait environ 100 000 tonnes produites en France (45 % de la production totale). « La première estimation réelle et plus précise en fonction des vergers ne sera connue que fin août. Sauf exception, les vergers français n’ont pas connu de gros dégâts liés aux intempéries estivales. La majorité des vergers sont équipés de filets qui permettent de protéger les arbres et les fruits en cas de grêle. Et aujourd’hui, la météo est propice au développement des pommes. Les pluies régulières et températures hautes au printemps ont été bénéfiques pour les vergers. L’été a été nettement moins chaud que 2022 ce qui favorise la prise de calibre. Pour septembre, nous espérons que les journées seront suffisamment chaudes et ensoleillées et les nuits assez fraîches pour que les fruits développent leur couleur. Les producteurs continuent de surveiller les températures et la chaleur du mois d’août pour garantir le bon développement des fruits ».
« Quant à l’Italie, les inondations au mois de mai n’ont heureusement eu que peu de conséquences sur les vergers Pink Lady®. D’autres cultures ont malheureusement été abîmées. En Espagne en revanche, les vergers ont dû faire face à une forte sécheresse ».
Une campagne promotionnelle et engagée prévue pour la saison à venir
De nombreuses opérations promotionnelles engageantes et riches de sens pour les consommateurs (comme Adopte un Arbre ou Bee Pink relancés au printemps prochain) sont prévues pour cette nouvelle saison. « Pink Lady® Europe continuera également de progresser sur sa charte d’engagements : partenaire de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) depuis 2 ans. Après avoir étudié les mésanges en verger, un nouveau projet LIFE* (notre projet a été retenu par l’Europe !*) devrait voir le jour afin de développer un indicateur sur l’étude des chiroptères. L’Association poursuit son plan neutralité carbone à 2030, travaille sur la régénération des sols et la nouvelle génération de pomiculteurs au sein du collectif ».
Par ailleurs, toujours dans la continuité de sa démarche de développement durable et de responsabilité environnementale, Pink Lady® remplacera dès la saison prochaine ses stickers actuels par des stickers en papier.
*Pink Lady® Europe participera au projet LIFE Stratégique pour la Nature, porté par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) et l’OFB (Office Français pour la Biodiversité) à compter de 2024. Ce projet vise à accompagner et former les filières agricoles au développement de pratiques favorables à la biodiversité. Les objectifs du projet Life sont donc en adéquation avec la transition écologique dans laquelle sont engagés les arboriculteurs Pink Lady®. Il permettra notamment de parfaire nos connaissances sur l’action de prédation des chiroptères en vergers et plus globalement d’améliorer les pratiques.
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