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Serres et tunnels détruits

Tempête Ciaran : « serristes, maraîchers, pépiniéristes et horticulteurs très touchés »

Serres, tunnels... les tempêtes successives Ciaran (du 2 au 3 novembre) et Domingos (du 5 au 6 novembre) ont provoqué d'importants dégâts dans les exploitations agricoles bretonnes. Des rafales à plus de 160 km/h ont été enregistrées sur le littoral.



Tomates, fraises, choux...
« Les serristes, maraîchers, pépiniéristes et horticulteurs sont très touchés avec des serres et tunnels détruits, les cultures en place ou à venir impactés… provoquant des dégâts considérables aux entreprises. Ces constats sont globalement généralisés à toute la ceinture maraîchère du Finistère et des Côtes d’Armor, et de façon plus localisé dans les autres départements bretons », a indiqué la Chambre d'agriculture de bretagne.

« Plusieurs centaines d’agriculteurs sont touchés dans l’ouest de la France », expliquait le ministère de l'Agriculture à l'AFP le 5 novembre. « Avec des dommages par endroit importants dans le secteur du maraîchage et de l'horticulture sur les serres, les cultures de certains légumes de plein champ comme les choux-fleurs ou les poireaux ».

Les maraîchers inquiets pour la prochaine saison
Si les dommages n'ont pas encore été chiffrés, les producteurs ont manifesté leur inquiétude notamment pour les récoltes de 2024 qui pourraient être impactées. Le secrétaire général de la FNSEA, Hervé Lapie, a déclaré à FranceInfo « Un serriste qui a perdu sa serre va avoir des pertes sur plus d’un an. [...] Des semis sont aussi perturbés par les fortes pluies ».


© Ouest-France

« Procédures de reconnaissance en calamités agricoles pour les pertes de fond, et indemnité de solidarité nationale pour les pertes de récolte »
En visite dans le Finistère, à Plougastel-Daoulas le 3 novembre, Emmanuel Macron a déclaré vouloir « mettre les assureurs à contribution ; et partout où on pourra le faire : catastrophe naturelle, et puis calamité agricole ! »


« Les dispositifs de droit commun – dégrèvement de taxe sur le foncier non bâti et reports de cotisations sociales - seront activés dès que possible.

S’agissant des pertes de récolte, celles-ci seront prises en charge dans le cadre du nouveau système assurantiel, y compris pour les agriculteurs non assurés, via l’indemnité de solidarité nationale (ISN) en cas de pertes catastrophiques.

Enfin, et conformément à ce qu’a indiqué le Président de la République, toutes les personnes qui pourront y être éligibles pourront bénéficier dans les prochains jours de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. De même, d’autres dispositifs seront déployés le cas échéant.

Enfin l’urgence est à la relance de la production pour chaque agriculteur touché. En lien avec leurs représentants professionnels nous allons faciliter les procédures permettant aux producteurs de réparer, reconstruire, et remettre en production les cultures », a indiqué le ministère de l'Agriculture dans un communiqué publié vendredi.